Un habitant de l'Extrême-Orient russe, accusé de braconnage et d'avoir tué un tigre de l'Amour dans la région pour en revendre des parties à des fins de contrebande, a été condamné mercredi à 150.000 roubles (3.500 euros) d'amende, ont rapporté les médias.

MOSCOU, 24 nov 2010 (AFP) - Un habitant de l'Extrême-Orient russe, accusé de braconnage et d'avoir tué un tigre de l'Amour dans la région pour en revendre des parties à des fins de contrebande, a été condamné mercredi à 150.000 roubles (3.500 euros) d'amende, ont rapporté les médias. Le tribunal a également condamné l'homme à verser à l'Etat une indemnité de 575.000 roubles (13.500 euros) pour avoir tué cet animal protégé. Le braconnier avait été arrêté au moment où il tentait de revendre les morceaux du tigre dans la région d'Oussouriisk, proche de la Chine d'où provient l'essentiel de la demande à des fins de médecine traditionnelle. La télévision russe Pervyi Kanal a montré l'arrestation du braconnier, qui avait dans un sac le crâne et les ossements du tigre. Il avait déjà revendu la peau, selon la même source.Cette annonce a été faite au moment où prenait fin à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), à l'autre bout du pays, un sommet international inédit pour la protection du grand félin, sous la houlette du Premier ministre russe Vladimir Poutine. La Chine et la Russie se partagent le territoire du tigre de l'Amour, qui porte le nom du fleuve transfrontalier arrosant la région. Il reste environ 500 spécimens de cette sous-espèce, qui vivent essentiellement en territoire russe.