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Une cinquantaine de bovins sauvés d'un élevage en Ille-et-Vilaine

Dans cet élevage en Bretagne, des dizaines de bovins vivaient dans un mélange de boue et d'excréments... ©L214

Le parquet de Saint-Malo a annoncé avoir ouvert une enquête après une plainte de l'association de défense des animaux L214 dénonçant un "abandon" et des "mauvais traitements" dans un élevage de vaches laitières à Meillac, en Ille-et-Vilaine (30/01). Les animaux ont pu être pris en charge par l'OABA.

Des bovins sous-alimentés, livrés à eux-mêmes dans la boue et la paille... Le 30 janvier 2024, l'association L214 dénonçait l'horreur dans un élevage breton. Aussitôt alertée, l'Oeuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs (OABA) a réussi à trouver un lieu d'accueil pour la cinquantaine de bovins. 

Sur des images diffusées par L214, on peut voir des bovins baigner dans du "lisier", parfois jusqu'au poitrail, ainsi qu'un cadavre de vache mangé par un chien. Les bêtes sont "abreuvées avec une eau croupie", et l'une d'entre elles, très maigre, est "enfermée dans une remorque, sans eau", selon l'association.

Une cinquantaine d'animaux pris en charge

Avec l'aide de plusieurs camions et des forces de l'ordre, une équipe vétérinaire a remis les bovins à cette association d'accueil d'animaux en Bretagne. Les bovins ont été transportés hors de l'Ille-et-Vilaine afin d'être pris en charge par un centre de soins, selon Frédéric Freund, directeur de l'OABA.

Sur la cinquantaine d'animaux, 29 étaient "coincés dans des parcages, remplis d'un mélange de boues, d'urines et d'excrément, a-t-il décrit. Nous allons les réhydrater, les nourrir, et procéder à des prises de sang afin de déterminer si leur statut sanitaire est toujours valide".

Une enquête ouverte

De son côté, le procureur de la République de Saint-Malo, Fabrice Trémel, a indiqué "avoir prescrit l'ouverture d'une enquête sur la base des faits dénoncés par l'association L214" et relevés dans un procès-verbal de la direction départementale de la protection des populations d'Ille-et-Vilaine (DDPP 35), co-saisie avec la gendarmerie.

"L'éleveur n'était plus en mesure de s'en occuper. Il était complétement dépassé par son exploitation", a précisé Virshna Héng, directeur adjoint de la DDPP 35. Cet homme de 34 ans était suivi depuis "quelques années" par la DDPP, et avait reçu plusieurs lettres de mise en demeure. Selon le directeur adjoint de la DDPP, l'éleveur cumulait son travail "avec différents emplois dans d'autres exploitations".

(Avec AFP)