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Débat

Décès lors d'un lâcher de taureaux: prison avec sursis requise contre deux élus

Une peine de quatre mois de prison avec sursis a été requise vendredi à Nîmes à l'encontre de deux élus du Grau-du-Roi (Gard), poursuivis pour homicide involontaire après la mort, en 2006, d'un homme de 77 ans percuté par un taureau lors d'un lâcher.

NIMES, 19 nov 2010 (AFP) - Une peine de quatre mois de prison avec sursis a été requise vendredi à Nîmes à l'encontre de deux élus du Grau-du-Roi (Gard), poursuivis pour homicide involontaire après la mort, en 2006, d'un homme de 77 ans percuté par un taureau lors d'un lâcher.

Une amende de 2.000 euros a en outre été réclamée par la vice-procureur de la République de Nîmes, Pascale Palau, à l'encontre de Enry Bernard-Bertrand et Jean Spalma, tous deux conseillers municipaux appartenant à l'actuelle majorité municipale UMP, coprésidents du comité des fêtes du Grau du Roi. En septembre 2006, au cours d'un lâcher de taureaux, un des animaux avait échappé aux manadiers et avait percuté un piéton sur le trottoir. Giovanni Tempesta était décédé quelques heures plus tard des suites de ses blessures. L'accident s'était produit alors que le taureau s'était engagé dans l'étroit couloir situé entre une file de quatre voitures en stationnement et l'immeuble où résidait la victime.

Selon l'accusation ainsi que les membres de la famille du vieil homme, ces véhicules auraient dû être enlevés par les organisateurs. "L'arrêté municipal interdisant le stationnement vaut autant pour la sécurité des biens que pour celles des personnes", a déclaré à un correspondant de l'AFP Me Jean-Paul Francou, l'avocat de la famille de la victime. La vice-procureur a souligné qu'il n'était "pas question de juger des traditions. Mais il n'est pas question non plus qu'un homme meurt à deux pas de chez lui en raison de ces traditions". L'avocat des élus, Me Jean-Marc Gros, a quant à lui demandé leur relaxe. "Si on enlève le risque inhérent à la manifestation taurine, il n'y a plus de manifestation taurine et il n'y a plus de traditions dans notre région. Il ne peut pas y avoir d'homicide involontaire lorsque qu'il y a un aléa lié au comportement du taureau".Décision du tribunal correctionnel de Nîmes le 13 décembre.