Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Protection

Singapour: faux ours en liberté, Philips doit s'expliquer

Une enquête a été ouverte à Singapour à la suite d'une campagne de marketing du groupe d'électronique néerlandais Philips, mettant en scène un faux ours en liberté, prise trop au sérieux par les autorités, a annoncé la police.

SINGAPOUR, 14 oct 2010 (AFP) - Une enquête a été ouverte à Singapour à la suite d'une campagne de marketing du groupe d'électronique néerlandais Philips, mettant en scène un faux ours en liberté, prise trop au sérieux par les autorités, a annoncé la police.

L'affaire a débuté quand une société de marketing a diffusé mercredi sur un site internet de socialisation une vidéo montrant apparemment un ours en liberté dans un quartier résidentiel de Singapour. Mais le prétendu ours n'était en fait qu'un personnage en costume d'ours fouillant dans des poubelles. Si la plupart des internautes ont compris la vidéo, les autorités l'ont, elles, pris très au sérieux et des employés du zoo de Singapour, équipés d'un fusil et de tranquillisants, ont été aussitôt envoyés sur les lieux.

Trois membres d'une association qui recueille des animaux et lutte contre le trafic illégal d'animaux sauvages (ACRES) ont également pris part à la recherche de l'animal, ainsi que des quatre policiers, a indiqué le journal Straits Times.Philips a de son côté présenté des excuses. "Quand nous avons découvert cela hier (mercredi) après-midi, nous avons passé des heures à expliquer aux parties concernées qu'il s'agissait d'une campagne de marketing sur le net", a expliqué le groupe d'électronique dans un message que l'AFP a pu consulter. "Nous sommes vraiment désolés d'avoir provoqué une telle inquiétude et un tel désagrément parmi le public", a ajouté Philips.

La police a indiqué qu'elle avait ouvert une enquête pour "nuisance publique", un délit relevant du code pénal.Le directeur de l'association ACRES, Louis Ng, a estimé pour sa part que cette campagne avait "vraiment dépassé les bornes" et plongé les résidents dans la peur.