Des spécialistes chinois, dépêchés au Japon pour enquêter sur la mort mi-septembre d'un panda géant que la Chine avait prêté à un zoo japonais, ont établi que l'animal est décédé par asphyxie, a indiqué samedi l'agence officielle Chine Nouvelle.

PEKIN, 2 oct 2010 (AFP) - Des spécialistes chinois, dépêchés au Japon pour enquêter sur la mort mi-septembre d'un panda géant que la Chine avait prêté à un zoo japonais, ont établi que l'animal est décédé par asphyxie, a indiqué samedi l'agence officielle Chine Nouvelle.

Kou Kou est mort d'un arrêt cardiaque le 9 septembre au zoo Oji de Kobe, sur l'île de Honshu (Ouest). Des vétérinaires lui avaient injecté un anesthésiant pour lui ponctionner du sperme, afin de féconder sa compagne Tan Tan. Les experts chinois ont établi que le panda âgé de 14 ans s'est étouffé quand "des choses présentes dans son estomac ont pénétré dans ses poumons, provoquant l'asphyxie", a indiqué Chine Nouvelle.

Des spécialistes avaient auparavant estimé que la mort de l'animal pouvait avoir été provoquée par une overdose de sédatifs et s'interrogeaient sur les raisons qui avaient conduit les Japonais à lui ponctionner du sperme hors de la période de reproduction. Selon l'organisation de protection animale China Wildlife Conservation Association, le programme de reproduction de pandas signé entre la Chine et le Japon prévoit un dédommagement de 500.000 dollars en cas de décès de l'un d'eux, du à une erreur humaine. Chine Nouvelle a précisé samedi que la Chine et le Japon régleraient l'affaire selon leur accord de coopération sur les pandas, sans plus de détails.

Les pandas géants ont une fécondité naturellement faible et éprouvent beaucoup de difficultés à se reproduire en captivité. Pour sauvegarder l'espèce menacée, les zoos ont souvent recours à l'insémination artificielle.Il ne reste plus que 1.600 pandas en liberté dans le monde et quelque 300 en captivité, essentiellement en Chine.