Des associations péruviennes et étrangères de défense des animaux ont appelé les organisateurs d'un Festival culturel et gastronomique organisé fin septembre au sud de Lima à cesser de cuisiner des chats en l'honneur d'une sainte patronne locale.
LIMA, 7 sept 2010 (AFP) - Des associations péruviennes et étrangères de défense des animaux ont appelé les organisateurs d'un Festival culturel et gastronomique organisé fin septembre au sud de Lima à cesser de cuisiner des chats en l'honneur d'une sainte patronne locale.
Lors du festival, organisé dans la communauté afro-péruvienne de La Quebrada de San Luis, sur la côte sud à 130 km de Lima, des dizaines de
chats sont cuisinés chaque année, en fricassée, en ragoût, ou encore grillés, à l'occasion de la fête de Sainte Iphigénie, sainte noire, également baptisée "fête du
chat".
"C'est une honte pour les Péruviens, le sort que l'on fait à l'animal nous fait passer pour des sauvages", a déclaré à l'AFP Erika Martinez, représentante de l'ONG Animaux libérés de la cruauté et de l'oppression (ALCO). "Comment est-il possible qu'en plein XXe siècle se commettent de telles sauvageries avec l'aval des autorités ?", a déclaré à l'AFP Mme Martinez, qui a dit avoir mobilisé cette année des associations à l'étranger, en Argentine, aux Etats-Unis notamment, pour se joindre à la campagne.
L'organisation argentine Grupo Caba, citée dans la presse péruvienne mardi, dit avoir saisi l'ambassade du Pérou à propos de cet "acte repoussant".Un des coorganisateurs du Festival de la Quebrada, Jorge Brignole, a qualifié d'exagération les chiffres de félins mentionnés par les ONG. "Pendant le festival culturel on consomme au maximum trois
chats, et pas des
chats de compagnie, mais des animaux élevés spécialement à cette fin", a-t-il déclaré au quotidien La Republica.
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