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Plus de colonies de manchots empereurs qu'on ne le pensait

Détectées depuis l'espace, les colonies de manchots empereurs sont plus nombreuses que les spécialistes ne le pensaient. Mais l'espèce reste vulnérable face au changement climatique. ©Ian Parker /unsplash

Paris, 5 août 2020 (AFP) - Onze nouvelles colonies de manchots empereurs ont été débusquées en Antarctique, faisant augmenter de 5 à 10 % la population globale de cette icône du Continent blanc, une bonne nouvelle tant ces oiseaux sont particulièrement vulnérables au changement climatique.

"Les images satellites ont révélé qu'il y a près de 20 % de colonies de manchots empereurs en Antarctique de plus qu'on ne le pensait", annonce mercredi l'Agence spatiale européenne (ESA) sur son site internet. A l'origine de cette découverte publiée dans la revue Remote Sensing in Ecology and Conservation, l'analyse par des scientifiques du centre de recherche britannique de l'Antarctique (BAS) d'images satellite du programme Copernicus Sentinel-2 d'observation de la Terre.

La majorité des colonies découvertes se trouvent... dans des zones qui pourraient disparaître !

Les images ont révélé la présence de déjections de manchots empereurs – connues sous le nom de guano (les oiseaux eux-mêmes étant trop petits pour être visibles depuis le ciel) – sur 11 sites, portant à 61 le nombre total de colonies sur l'ensemble du Continent Blanc. "C'est une bonne nouvelle, toutefois les colonies sont petites et ne font donc augmenter la population globale que de 5 à 10 %, soit un peu plus d'un demi-million de manchots, 265.500 à 278.500 couples reproducteurs", note Peter Fretwell de l'opérateur national britannique de recherche scientifique en Antarctique, auteur principal de l'étude.

L'empereur est le plus gros des manchots, mais semble particulièrement vulnérable au réchauffement planétaire qui provoque la fonte de son habitat. Ses populations, endémiques de l'Antarctique, pourraient décliner jusqu'à 70 % d'ici la fin du siècle. Malheureusement, selon l'étude, la majorité des colonies découvertes se trouvent dans des zones qui pourraient disparaître. "Les oiseaux de ces colonies sont donc probablement comme "les canaris dans une mine de charbon" et nous devons surveiller ces sites avec attention", alerte Philip Trathan du BAS.