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Le Canada envisage de tuer plus de 200.000 phoques gris en cinq ans

Les autorités canadiennes envisagent de tuer 220.000 phoques gris ou d'en stériliser 16.000 femelles en l'espace de cinq ans à l'Ile de Sable, au large de la côte est canadienne, indique un document dont la teneur a été confirmée vendredi à l'AFP par le ministère compétent.

MONTRÉAL, 28 mai 2010 (AFP) - Les autorités canadiennes envisagent de tuer 220.000 phoques gris ou d'en stériliser 16.000 femelles en l'espace de cinq ans à l'Ile de Sable, au large de la côte est canadienne, indique un document dont la teneur a été confirmée vendredi à l'AFP par le ministère compétent.

Selon ce document, obtenu par le journal The Coast édité à Halifax, le ministère des Pêches et des Océans estime que les 300.000 phoques gris qui vivent dans la région déciment les stocks de morue. Un argument que n'entend pas Mark Butler du Centre d'action écologique d'Halifax qui a affirmé à l'AFP que ce n'était pas une solution à long terme."Si on commence à tuer les phoques pour préserver les morues, il faudra continuer pendant des siècles car la pêche a décimé leurs prédateurs naturels (tels les requins). C'est un cercle vicieux", dit-il.

L'Ile de Sable est un paradis des animaux. Selon le rapport, 80% des phoques de la région s'y reproduisent et cohabitent avec 400 chevaux sauvages et plus de 300 espèces d'oiseaux, au sein d'un écosystème fragile. Le ministre canadien de l'Environnement, Jim Prentice, a même annoncé la semaine dernière son intention d'en faire un parc national. Quel que soit le scénario choisi, abattage ou stérilisation, l'opération coûterait entre 20 et 35 millions de dollars et nécessiterait l'envoi de véhicules, de carburant, de travailleurs et d'abris.

Si l'on opte pour la première solution, 220.000 phoques doivent être tués sur cinq ans dont 100.000 la première année, au fusil et au gourdin. Le rapport suggère qu'un "traitement thermique" (incinération) sur place serait la meilleure solution pour se débarrasser de quelque 15.000 tonnes de carcasses et envisage de rejeter les cendres dans l'océan.

Gus Van Helvoort, porte-parole de Pêches et Océan Canada, a affirmé à l'AFP qu'aucune décision n'avait été prise pour l'instant.