Après la Tanzanie, la Zambie s'est vu refuser lundi le déclassement de sa population d'éléphants par la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées (CITES)
DOHA, 22 mars 2010 (AFP) - Après la Tanzanie, la Zambie s'est vu refuser lundi le déclassement de sa population d'éléphants par la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées (CITES).
Lors d'un vote à bulletins secrets, la Zambie a récolté 55 voix pour, 36 contre et trente abstentions, selon le décompte de la présidence. Ce résultat pourrait l'encourager à demander la réouverture des débats en session plénière, mercredi ou jeudi alors que ne lui manquaient qu'une poignée de voix pour atteindre la majorité requise des deux tiers.
La Zambie avait par ailleurs décidé de retirer sa demande de dérogation au moratoire sur la vente d'ivoire, afin de vendre 21,7 tonnes d'ivoire "légal" en une seule fois. Cette autorisation avait été également refusée dans la matinée à la Tanzanie.
L'éléphant d'Afrique ou "Loxodonta africana" est inscrit à l'Annexe I de la CITES depuis 1989, qui en interdit le commerce international sauf les populations de quatre pays d'Afrique australe: Afrique du Sud, Zimbabwe, Botswana et Namibie.
En 2007, la conférence de la CITES avait adopté par consensus un moratoire sur la vente d'ivoire jusqu'en 2018. La CITES avait recommandé de rejeter la requête de la Tanzanie sur la vente d'ivoire, mais appuyé celle de la Zambie et approuvait également le déclassement de leurs éléphants, jugeant qu'ils ne correspondaient plus aux "critères biologiques d'inscription à l'Annexe I".
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