Plus de 40 propositions sont actuellement examinées par les pays membres de la Convention de Washington, réunis pour la 15ème fois consécutive. Le sort de nombre d’espèces sauvages et protégées y est discuté, orienté, commenté.
Plus de 40 propositions sont actuellement examinées par les pays membres de la Convention de Washington, réunis pour la 15ème fois consécutive. Le sort de nombre d’espèces sauvages et protégées y est discuté, orienté, commenté.
Alors que l’ONU a déclaré «
2010 année de la biodiversité », la quinzième Conférence des Parties (CoP15) apparaît comme la pierre angulaire des décisions à prendre pour préserver la planète. «
En garantissant une réglementation appropriée du commerce international des espèces sauvages, la CITES [Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, NDLR]
contribue à protéger la biodiversité de la planète de la surexploitation et à assurer une gestion durable et plus efficace de ce patrimoine naturel. » a déclaré Achim Steiner, Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge du secrétariat CITES.

Les discussions des 175 représentants des Etats membres de la CITES, réunis jusqu’au 25 mars 2010 à Doha au Qatar, reflètent la préoccupation internationale croissante face à l’accélération de la destruction des écosystèmes marins et forestiers du monde : surpêche et déforestation, impacts potentiels du changement climatique sur les ressources biologiques de la planète, etc. A l’ordre du jour, le commerce illégal du tigre, des rhinocéros ou d’autres espèces au bord de l’extinction comme le thon rouge, l’ours polaire ou l’éléphant d’Afrique.
4 millions d’euros de budget annuel
Des questions dont le traitement nécessite bien plus que les 5 millions de dollars [environs 3,7 millions d’euros, NDLR], de budget annuel alloués au Secrétariat de la CITES. Car si depuis sa création en 1973, la Convention de Washington reconnaît que le commerce de certaines plantes ou animaux peut être bénéfique au niveau de la conservation et des moyens d’existence de populations locales, elle établit clairement que le commerce non réglementé des espèces sauvages peut affecter gravement leurs populations, en particulier celles déjà vulnérables du fait d’autres facteurs comme la perte d’habitat.
CITES : kezako ?
Son but est donc de réglementer le commerce international des espèces sauvages et en garantir le maintien à un niveau durable en offrant trois options de réglementation, sous forme d’annexes. L’Annexe I interdit le commerce international des animaux et les plantes qui y sont inscrits, sauf dans des circonstances très spéciales. Le commerce international des espèces inscrites à l’Annexe II est autorisé mais strictement contrôlé. Enfin, l’Annexe III inclut des espèces qui sont protégées sur le territoire d’un pays Partie à la Convention. En inscrivant une espèce à l’Annexe III, le pays en appelle aux autres pays pour qu’ils l’aident à réglementer le commerce de cette espèce en rendant nécessaire la délivrance d’un certificat d’origine pour sa commercialisation.
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anonyme 17/03/2010 à 15:56:19
mama 72 17/03/2010 à 09:50:02