Un restaurant de la ville de Santa Monica, à l'ouest de Los Angeles, est poursuivi par la justice fédérale américaine pour avoir vendu des sushis de baleine, dont la commercialisation est strictement interdite aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le bureau du procureur.
LOS ANGELES, 10 mars 2010 (AFP) - Un restaurant de la ville de Santa Monica, à l'ouest de Los Angeles, est poursuivi par la justice fédérale américaine pour avoir vendu des sushis de baleine, dont la commercialisation est strictement interdite aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le bureau du procureur. Le restaur
ant The Hump et son chef Kiyoshiro Yamamoto, 45
ans, sont accusés de "vente illégale de produits issus d'un mammifère marin", en l'occurrence le rorqual boréal, une espèce de baleine. Ils risquent jusqu'à un
an de prison et jusqu'à 200.000 dollars d'amende pour le restaur
ant et 100.000 dollars pour le chef.
"Le rorqual boréal est sur la liste des espèces menacées, et la vente de toute chair de baleine est interdite aux Etats-Unis, en vertu de la Loi de Protection des Mammifères Marins", explique le bureau du procureur fédéral d
ans un communiqué. "Personne ne devrait pouvoir entrer d
ans un restaur
ant et comm
ander un plat (réalisé avec) une espèce en d
anger", déclare d
ans le communiqué le procureur fédéral
André Birotte Jr. "Les lois fédérales prévoient un éventail de s
anctions (...) pour protéger les ressources naturelles menacées de notre pl
anète. Nous l'utiliserons chaque fois que ce sera nécessaire pour protéger les espèces menacées, notamment pour nous assurer qu'elles ne finissent pas d
ans une assiette", dit-il.
Le bureau du procureur précise qu'une perquisition menée d
ans le restaur
ant vendredi a permis d'établir que l'établissement avait vendu du rorqual à trois reprises depuis octobre dernier. La chair, vendue comme de la "baleine", a été examinée par des scientifiques qui ont vérifié l'ADN de l'
animal et permis d'établir qu'il s'agissait de rorqual. Le terme "baleine" apparaissait aussi sur les additions des clients. Selon le New York Times, les autorités auraient été alertées par l'équipe du film "The Cove, la baie de la honte", un plaidoyer contre le massacre des dauphins au Japon, qui a remporté dim
anche l'Oscar du meilleur documentaire.
Le quotidien raconte que le restaur
ant était d
ans le collimateur du réalisateur de "The Cove", Louie Psihoyos, depuis plusieurs mois, et qu'il y avait mené plusieurs opérations "comm
ando", en fais
ant passer des membres de son équipe pour des clients. Ils avaient filmé les repas avec des mini-caméras et récupéré les sushis de baleine pour les faire
analyser et établir qu'il s'agisssait de rorqual.
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