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Pêche à la baleine: les USA pour un compromis si le nombre de prises diminue

Les Etats-Unis seraient prêts à accepter une légalisation internationale de la pêche à la baleine si le nombre de prises diminue, a indiqué jeudi une négociatrice, au terme de difficiles négociations en Floride entre partisans et adversaires de la chasse au géant des mers.

WASHINGTON, 4 mars 2010 (AFP) - Les Etats-Unis seraient prêts à accepter une légalisation internationale de la pêche à la baleine si le nombre de prises diminue, a indiqué jeudi une négociatrice, au terme de difficiles négociations en Floride entre partisans et adversaires de la chasse au géant des mers. Les 88 pays membres de la Commission baleinière internationale (CBI) ont conclu trois jours de discussions à St. Pete Beach (Floride, sud-est des Etats-Unis) sans apparemment sortir du bras de fer qui oppose au premier chef Australiens et Japonais, grands amateurs de viande de baleine. Les négociations ont porté sur un projet de compromis qui autoriserait le Japon, la Norvège et l'Islande à poursuivre la chasse à la baleine, mais sous un strict contrôle et en acceptant une réduction drastique du nombre de cétacés tués. Or, l'Australie s'oppose bec et ongles à une reprise de la chasse commerciale, objet d'un moratoire depuis 1986. Le Japon poursuit cependant la chasse depuis cette date à des fins "scientifiques", tandis que la Norvège et l'Islande refusent d'observer le moratoire. La CBI va se servir des discussions de Floride pour étoffer sa proposition afin de la soumettre aux pays membres avant le 22 avril, pour que ceux-ci puissent l'étudier avant la prochaine réunion de la Commission prévue en mai au Maroc. Les Etats-Unis, proches alliés des deux pays, n'ont pas encore arrêté leur position, a indiqué à l'AFP la négociatrice américaine Monica Medina, tout en soulignant que "ce qui compte, c'est de savoir combien de baleines pourraient être protégées par un tel accord". "L'administration américaine ne prendra jamais une position qui autoriserait la chasse commerciale à la baleine. Mais d'un autre côté, nous n'avons pas les moyens actuellement de l'empêcher", a-t-elle souligné. Washington ne peut se prononcer sans connaître le nombre d'animaux dont la chasse serait autorisée chaque année au terme de la réduction des prises proposée à la CBI, a fait valoir Mme Medina. "Les pays favorables à la protection (des baleines) sont allés très loin sur la voie d'un compromis mais ils n'ont reçu en échange aucune concession des pays chasseurs", a dénoncé Nicolas Entrup, de la Société de protection des baleines et dauphins, une association écologiste dont le siège est à Munich. Selon lui, le compromis sur la table reviendrait à légitimer la chasse à des fins commerciales. "Ce serait un moratoire sur le moratoire", s'alarme-t-il.