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Un millier d'éleveurs à Gap contre le loup et pour soutenir un chasseur

Entre 1.200 et 1.500 éleveurs et chasseurs, selon la police et les organisateurs, ont manifesté jeudi dans les rues de Gap, pour soutenir un chasseur jugé pour avoir tué une louve, espèce protégée, et demander le droit à se défendre contre le canidé.

GAP, 18 fév 2010 (AFP) - Entre 1.200 et 1.500 éleveurs et chasseurs, selon la police et les organisateurs, ont manifesté jeudi dans les rues de Gap, pour soutenir un chasseur jugé pour avoir tué une louve, espèce protégée, et demander le droit à se défendre contre le canidé. Derrière une banderole de tête sur laquelle l'on pouvait lire "mort aux loups", les éleveurs et des élus locaux, à l'appel des Jeunes agriculteurs (JA), de la Fédération départementale ovine et de la FDSEA, ont défilé dans les rues de la ville, au son des clochettes et des trompes. "Le loup nous rend la vie très difficile. Nous, les éleveurs, on ne veut plus du loup en zone de pastoralisme", a déclaré à l'AFP la présidente départementale des JA, Sandrine Hauser. En 2008, 3.133 moutons ont été décimés lors de 906 attaques officiellement attribuées au loup. Les JA, à l'instar d'autres organisations, réclament le droit pour les chasseurs et les éleveurs de se défendre plus efficacement contre le loup. L'Etat a autorisé, entre avril 2009 et avril 2010, l'abattage de six loups, sur une population totale de 220. Les éleveurs entendaient également soutenir un chasseur, qui comparaît jeudi pour avoir tué une louve lors d'une battue aux sangliers en décembre 2009, sur la commune d'Esparron (Hautes-Alpes). Le prévenu, qui avait reconnu les faits, avait été surpris par les garde-chasses en flagrant délit. Il comparaît pour destruction d'un animal non domestique, qui plus est espèce protégée, délit pour lequel il encourt six mois d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende. Le jugement sera mis en délibéré. Six associations, principalement de protection de la nature, se sont constituées parties civiles.