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Distribution : moins de la moitié des oeufs achetés issus d'élevage en cage (interprofession)

Pour produire des œufs, les poules élevées en cage souffrent jour après jour, loin du regard des consommateurs. © Jo-Anne McArthur / We Animals

Paris, 18 fév 2019 (AFP) - Moins de la moitié des œufs vendus dans les grandes surfaces en 2018 étaient issus d'élevages en cage, une première selon l'interprofession de l’œuf.

"Pour la première fois, les oeufs issus d'élevages alternatifs représentent plus de la moitié des oeufs vendus en hypers et supermarchés, avec 51,8 % de part de marché en volume, contre 49,1 % en 2017", a annoncé lundi le CNPO (interprofession des oeufs).

"Les oeufs issus des poules élevées au sol progressent à +15,8 % en volume, les oeufs bio à +12,4 % et les oeufs de plein air à +6,3 %. Quant aux oeufs standard, ils enregistrent un recul de -3,4 % en volume sur 1 an", détaille le CNPO.

Le secteur des oeufs avait été chamboulé à l'été 2017 par une fraude liée à l'utilisation par des producteurs en Belgique et au Pays-Bas d'un anti-parasite interdit dans la chaîne alimentaire, le fipronil. Aucune trace de fipronil n'avait toutefois été retrouvée dans les élevages français.

La filière oeufs avait, à la suite de cette crise, lancé un label "oeufs de France" garant de l'origine des produits, lui permettant d'entrer dans la famille des "produits agricoles de France". L'adoption de ce logo s'inscrivait dans la poursuite de la "mutation" de la filière, soumise à de multiples pressions, venant des associations de défense des animaux, de la grande distribution et des consommateurs.

La filière, qui produit 15 milliards d'oeufs chaque année en France, s'est engagée à ce qu'une poule sur deux soit élevée autrement que dans des cages d'ici à 2022. Compte tenu de la dynamique en vigueur, l'interprofession estime que cet objectif devrait même être atteint avant l'échéance.

"Sur la dernière année, on a fait +13 % de poules pondeuses en système alternatif à la cage et il semblerait que la dynamique soit toujours aussi forte sur le terrain", a déclaré à l'AFP Maxime Chaumet, secrétaire général du CNPO.

Si aujourd'hui, près de 100 % des oeufs coquilles commercialisés en distribution sont issus d'élevages français, M. Chaumet reconnaît que la faculté à fournir la demande grandissante dans les prochaines années demeure une inconnue."On n'a pas de vision du marché à moyenne échéance. Les distributeurs, globalement, ont annoncé qu'ils allaient arrêter de vendre des oeufs issus de poules élevées en cage, mais on ne sait pas vraiment par quoi ils vont remplacer ces oeufs et par ailleurs on ne sait pas comment la dynamique va se maintenir sur la transformation des élevages", a-t-il déclaré à l'AFP.