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Maltraitance

Des ailerons de requins provenant d'espèces protégées vendus en Asie (étude)

Certains ailerons de requins vendus sur les marchés de Hong Kong à des fins gastronomiques proviennent d'espèces protégées, ont découvert des chercheurs américains dont les travaux sont publiés mardi dans la revue ESR (Recherche sur les espèces en voie d'extinction).

WASHINGTON, 1 déc 2009 (AFP) - Certains ailerons de requins vendus sur les marchés de Hong Kong à des fins gastronomiques proviennent d'espèces protégées, ont découvert des chercheurs américains dont les travaux sont publiés mardi dans la revue ESR (Recherche sur les espèces en voie d'extinction). En recourant à des méthodes sophistiquées relevant de l'analyse médico-légale, tels des tests ADN, des scientifiques de l'institut pour la science de la protection des océans de l'université américaine de Stony Brook ont déterminé l'origine géographique de ce mets très apprécié. Un certain nombre d'ailerons de requins vendus sur les étals de l'ancienne colonie britannique proviennent ainsi d'espèces menacées, ont-ils constaté. Ils réclament que les règles d'exploitation commerciale des requins-marteaux et de cinq autres espèces soient renforcées, notamment lors de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) qui se tient en mars 2010 au Qatar. "Ce commerce existe depuis des années, dans l'ombre", il "doit cesser de fonctionner dans le secret", a affirmé Demian Chapman, l'un des principaux auteurs de la recherche. Les universitaires ont prélevé des échantillons de la taille d'un ongle sur quelque 62 ailerons de requins achetés sur un marché de Hong Kong. Ils ont ensuite utilisé des techniques appliquées à la gestion piscicole génétique (GSI) en examinant les séquences d'ADN mitochondrial des ailerons de requins. Ce procédé, mis au point en 2005, a servi à suivre l'évolution de populations de poissons, tels des saumons, mais aussi de tortues et de mammifères marins. L'étude, qui a pour la première fois appliqué cette technique aux requins, a permis aux scientifiques de déterminer l'origine géographique de 57 des 62 ailerons : quelque 21% d'entre eux venaient de populations de squales en danger et vivant dans l'ouest de l'océan Atlantique. "Ce type d'analyses peut être très utile pour établir des zones de protection prioritaire et aussi pour s'assurer qu'il n'y ait pas de surpêche dans d'autres endroits", a déclaré Mahmood Shivji, directeur d'un institut de protection des requins de l'université américaine de Nova Southeastern. Les ailerons de requins mijotés en soupe sont considérés comme un mets raffiné et leur prix atteint 120 dollars (80 euros) le kilo sur les marchés de Hong Kong. Les auteurs de l'étude espèrent que leur recherche encouragera les Etats qui se rencontreront lors de la Convention CITES à placer les requins-marteaux et cinq autres espèces de squales sur une liste d'espèces dont le commerce est encadré par des permis.