Puerto Vallarta (Mexique), 12 juin 2018 (AFP) - Cela fait des années que des habitants alertaient les scientifiques de son existence, mais ce n'est qu'en mai que cette petite tortue vivant à l'ouest du Mexique a été reconnue comme une espèce nouvelle.
La "Kinosternon vogti" possède une tache jaune sur le bout de son nez et est plus agile que ses congénères. Elle vit d
ans les ruisseaux ou rivières près de la ville balnéaire de Puerto Vallarta, d
ans l'Etat de Jalisco, sur la côte pacifique mexicaine.
Selon les chercheurs, "
il s'agit d'une espèce endémique, unique à ce site", indique à l'AFP Fabio Germ
an Cupul, professeur à l'Université de Guadalajara. Ses pas sont plus rapides que ceux des autres tortues et elle aime se mettre à l'ombre d'un arbre pour s'abriter du soleil. Surnommée "
petit casque de Vallarta" en raison de la similitude de sa carapace avec un casque, elle ne dépasse pas 10 centimètres de longueur et tient d
ans la paume d'une main. "
Elle est plus large que haute, contrairement à toutes les autres espèces qui existent", souligne Cupul. Elle appartient au genre Kinosternon, dont il existe 12 autres espèces au Mexique. La nouvelle espèce a été nommée scientifiquement "Kinosternon Vogti" en l'honneur de l'herpétologue américain Richard Vogt, qui travaille depuis plus de 40
ans sur les tortues des États-Unis, du Mexique et d'Amérique centrale. Seuls neuf spécimens ont pu être étudiés, dont quatre d'entre eux viv
ants (trois mâles et une femelle) et cinq découverts morts. Le peu de specimen trouvés encore en vie font de cette tortue une espèce "
à haut risque d'extinction", averti M. Cupul. Un mâle et une femelle ont depuis intégré un élevage d
ans l'Etat de Tabasco (est), t
andis que deux autres mâles ont rejoint un enclos d
ans une ferme à crocodiles de Puerto Vallarta.
Les villageois ont signalé la présence de ce reptile il y a une vingtaine d'
années, mais les scientifiques pensaient qu'il s'agissait d'un spécimen juvénile d'autres espèces déjà connue d
ans la région. Il a fallu attendre ces cinq dernières
années pour que des scientifiques finissent par s'y intéresser. Les résultats de leurs travaux ont été publiés en mai d
ans la revue scientifique Cheloni
an Conservation
and Biology, spécialisée d
ans l'étude des tortues.
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