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Justice

La justice désigne un administrateur judiciaire pour gérer la SPA

La justice parisienne a désigné jeudi un administrateur judiciaire afin d'assurer, durant six mois, la gestion de la Société protectrice des Animaux (SPA), dont les dysfonctionnements ont été épinglés à plusieurs reprises par la Cour de comptes.

PARIS, 19 nov 2009 (AFP) - La justice parisienne a désigné jeudi un administrateur judiciaire afin d'assurer, durant six mois, la gestion de la Société protectrice des Animaux (SPA), dont les dysfonctionnements ont été épinglés à plusieurs reprises par la Cour de comptes. Le 21 septembre, la Cour des comptes avait violemment critiqué la gestion de la SPA et décidé d'alerter ses trois ministères de tutelle (Agriculture, Intérieur et Jeunesse) pour que des mesures soient prises. Le ministère de l'Intérieur avait alors demandé au préfet de région de saisir la justice afin qu'elle désigne un administrateur judiciaire. C'est ce qu'a fait jeudi le juge des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Paris Patrice Kurz, qui a nommé Maître Michèle Lebossé pour une mission de six mois. En effet, a-t-il jugé, "il résulte des constatations de la Cour des comptes que la SPA présente une situation de paralysie de l'ensemble de son fonctionnement qui met en péril la réalisation de son objet social". Michèle Lebossé s'est vue attribuer "une mission générale de gestion et de réorganisation de la SPA, en concertation étroite avec l'ensemble des instances actuelles". Entre autres choses, le TGI lui laisse la possibilité d'"ordonner une mesure d'audit aux fins d'évaluer la trésorerie", et plus largement de "faire procéder à l'évaluation complète de la comptabilité". Dans son rapport, la Cour des comptes avait dénoncé pêle-mêle des gaspillages, des défaillances de gouvernance et de direction ou encore l'amateurisme dans la gestion de la SPA. "Cela fait plus de huit ans que nous critiquons la gestion de la SPA et nous ne constatons pas d'amélioration", avait déploré Philippe Séguin, premier président de la Cour des comptes, relevant que "jamais encore la Cour des comptes n'avait été confrontée à un cas comme celui de la SPA". Lors des deux précédents rapports de la Cour en 2002 et 2004, l'association, l'une des plus anciennes de France, s'était engagée à remettre de l'ordre dans sa gestion. Pourtant, selon le rapport de 2009, les frais de traitement des dons ont presque doublé par rapport à 2003 atteignant 43% des montants collectés en 2007. La présidente de la SPA Virginie Pocq Saint-Jean avait assuré s'être "engagée dans un processus de réformes important". Cette association "a traversé des décennies et elle vivra tant que la souffrance animale subsistera", avait-elle promis.