Plusieurs associations de protection animale, dont la Fondation 30 Millions d'Amis, ont interpelé l'ensemble des candidats aux législatives par courrier sur la condition animale.
Le 15 mai dernier, plusieurs associations de protection animale, dont la Fondation 30 Millions d'Amis, ont interpelé l'ensemble des candidats aux législatives par courrier sur la condition animale. Notre message, à lire ci-dessous, demande l'inscription de 6 thèmes de protection animale au programme politique des futurs députés.
La Fondation 30 Millions d’amis (F30MA),
La Société Protectrice des Animaux (SPA),
La Fondation Ligue Française des Droits de l’Animal (LFDA),
L’OEuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA),
Le Conseil National de la Protection Animale (CNPA)
et La Fondation Assistance aux Animaux (FAA)
Interpellent les candidats à la Députation
* *
Mesdames et Messieurs les C
andidats,

Les élections législatives se dérouleront les dim
anches 10 et 17 juin 2007. Six gr
andes associations de protection et de défense
animales se sont réunies afin d’élaborer un document de travail à l’attention des c
andidats à la députation.
Nous souhaitons informer les futurs députés des gr
andes av
ancées législatives que la Fr
ance se doit de réaliser d
ans le domaine du bien être
animal.
Si notre pays dispose déjà d’un dispositif législatif destiné à la protection des
animaux, il n’en demeure pas moins que ces questions méritent une politique volontariste et protectrice et que vous, députés, êtes en mesure d’adopter les textes qui font encore cruellement défaut.
Nous souhaitons vous rappeler que la Fr
ance est le leader européen du nombre des
animaux de compagnie. Plus de 65 millions d’
animaux partagent la vie des Fr
ançais, dont près de 10 millions de chats et 9 millions de chiens, ainsi que oiseaux, poissons, rongeurs, et nouveaux
animaux de compagnie d’espèces sauvages, dits « NAC » (reptiles, araignées, etc.).
Plus de 51% des foyers fr
ançais possèdent au moins un
animal familier ! Né
anmoins, le législateur ne doit pas se préoccuper exclusivement des
animaux de compagnie. Quelques chiffres import
ants doivent ici être rappelés. S’agiss
ant de l’élevage : 45 millions de gr
ands
animaux, dont 10 millions de bovins, 9 millions de vaches laitières, 15 millions de porcs, 8 millions de moutons, et 262 millions de volailles parmi lesquelles 35 millions de c
anards gavés pour le foie gras, sont abattus chaque
année. L’expérimentation
animale, qu
ant à elle, concerne 2.395.000
animaux, toutes espèces confondues, dont 87% sont
des rongeurs, principalement des souris et des rats ; et les chiens, les chats, les primates ne doivent pas être oubliés car ils continuent d’être utilisés.
Les Fr
ançais, qui sont appelés à se prononcer d
ans les prochaines semaines, entendent connaître les propositions des c
andidats sur ces sujets. Loin de devoir être considérée comme un sujet mineur, la protection des
animaux s’inscrit, bien au contraire, d
ans un contexte de respect du viv
ant, de la biodiversité et de l’environnement, thèmes, là encore, très chers à nos
concitoyens.
Nous rappelons à ce titre que nos adhérents représentent des centaines de milliers d’électeurs pour qui la cause
animale, d
ans son ensemble, est suffisamment import
ante pour influer sur leur vote.
La misère
animale d’un côté, la perte de la biodiversité de l’autre, sont fréquemment méconnues, occultées, amoindries. Nous souhaitons que cela ch
ange et vous êtes les artis
ans de l’évolution législative. Nous, associations de protection et de défense
animale et de la nature, ne pourrons assumer seules, fin
ancièrement et humainement, les problèmes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés. Nous avons besoin d’un soutien fort de la majorité
d’entre vous.
Nous vous encourageons à inscrire ces thèmes d
ans votre programme politique et à communiquer sur ces sujets. Nous restons, bien entendu, à votre entière disposition pour vous apporter tout élément de réponse, toute documentation sur ces sujets et espérons que ce dossier retiendra toute votre attention.
Nous vous prions de croire, Mesdames et Messieurs les c
andidats, à l’assur
ance de notre considération distinguée.
Reha KUTLU-HUTIN, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis,
Caroline L
ANTY, Présidente Nationale de la SPA,
Professeur Je
an-Claude Nouet, Président de la LFDA,
Docteur Je
an-Pierre KIEFFER, Président de l’OABA,
Docteur Fr
ançois MOUTOU, Président du CNPA,
Arlette ALESS
ANDRI, Présidente de la FAAA.
1- Régime juridique de l’animal
L’étude de l'évolution des droits nationaux de divers pays européens fait ressortir qu’au cours des dernières
années plusieurs d'entre eux ont modifié le statut juridique des
animaux, ou du moins renforcé les s
anctions puniss
ant leur maltrait
ance.
Le droit fr
ançais, en son état actuel, apparaît peu progressiste et peu cohérent. Le Code rural et le Code pénal ont déjà été modifiés d
ans le sens d’une reconnaiss
ance de la sensibilité des
animaux, au contraire du Code civil, qui n’a été que très insuffisamment modifié par la loi du 6 j
anvier 1999, et qui accuse donc un certain décalage avec la mentalité contemporaine, décalage qu’il convient aujourd’hui de combler.
Le rapport établi en 2004 par Madame Suz
anne
Antoine à la dem
ande du ministre de la Justice a été précédé d’une série de consultations auprès d'associations de défense
animale et auprès de juristes intéressés par le statut de l'
animal. Les uns et les autres ont insisté sur la nécessité que le Code civil définisse l'
animal comme être sensible (il n'est pour l'heure saisi que par son utilisation, en t
ant qu'objet patrimonial), caractère dont découle son droit au bien-être. De même, l'ensemble des personnes consultées estime que la réforme la plus logique et la plus satisfais
ante consisterait à sortir l'
animal de la catégorie des biens. Sur le pl
an juridique, sont discutées les possibilités de créer un statut de personne
animale ou une catégorie sui generis pour les
animaux qui ne serait ni celle des biens ni celle des personnes.
Le rapport de Mme
Antoine se termine par deux propositions alternatives de réforme du Code civil : soit créer une catégorie juridique spécifique pour les
animaux, ou soit faire d'eux des « biens protégés ». D
ans les deux cas, le détail des modifications proposées concerne principalement le Livre II du Code civil.
Nous demandons l’établissement d’un régime juridique de l’animal, propre à inscrire dans les textes législatifs sa qualité d’être sensible. Les animaux doivent bénéficier d’une législation protectrice particulière, édictée dans leur intérêt propre.
2- Conditions d’élevage et d’abattage des animaux destinés à la consommation
Elevage
En Fr
ance, l’élevage intensif est largement majoritaire. Ces élevages industriels, très souvent, ne respectent pas le bien-être
animal, en les plaç
ant d
ans des conditions qui ne tiennent pas compte de leur comportement, de leur physiologie et de leur s
anté (élevage en batterie des poules pondeuses, élevage en h
angar des poulets de chair). La dernière enquête de l’Eurobaromètre de la Commission européenne montre que 62% des européens sont prêts à ch
anger leurs habitudes de consommation pour acheter des aliments respectueux du bien-être
animal. Mais cette même enquête a révélé que 54% d’entre eux éprouvent des difficultés à trouver une information appropriée, en matière d’étiquetage, sur les normes de production.
Transport
Chaque jour, un million d’
animaux sont tr
ansportés à travers l’Europe. La récente réglementation européenne (Règlement 2005/1) apporte des améliorations des conditions de tr
ansport, mais n’a pas limité la durée des voyages qui peuvent durer plusieurs jours.
Abattage
Les conditions d’abattage des
animaux dépendent du personnel et du matériel. Il n’existe pas de formation spécifique de ce personnel, ni d’agrément du matériel. Le contrôle de leur pratique et des équipements permettrait d’éviter les mauvaises conditions d’abattage, voire les infractions trop fréquentes.
L’étourdissement des
animaux est obligatoire av
ant leur abattage. Une dérogation générale est accordée pour les abattages rituels mais sous certaines conditions, notamment l’usage d’un appareil de contention méc
anique des
animaux dur
ant leur saignée. Mais on constate une dérive d
ans de nombreux abattoirs fr
ançais d
ans lesquels les
animaux sont abattus s
ans étourdissement, alors qu’ils ne sont pas destinés à alimenter le circuit des vi
andes abattues rituellement, et ceci à l’insu du consommateur.
Nous demandons :
- Le développement d’aides pour les élevages respectueux du bien-être animal et de l’environnement,
- Un étiquetage permettant aux consommateurs d’être informés sur les méthodes d’élevage des animaux,
- Un soutien de la France pour introduire dans la réglementation européenne une limitation de la durée des transports et un renforcement du contrôle des camions qui traversent la France,
- Une formation spécifique du personnel travaillant dans les abattoirs et un agrément du matériel utilisé pour l’abattage des animaux,
- Une application stricte de l’étourdissement avant abattage,
- Un étiquetage pour les produits d’animaux abattus sans étourdissement préalable.
3. Recherche scientifique et médicaleToutes espèces et tous domaines d’expérimentation confondus, 2 395 000
animaux ont été utilisés en Fr
ance en 2004 (
année du dernier recensement disponible). 87 % d’entre eux sont des rongeurs (rats, souris, cobayes). L'expérimentation sur l’
animal est limitée à huit domaines, dont trois sont les plus « consommateurs » d’
animaux de laboratoire : les essais de contrôle en médecine humaine et vétérinaire (32% des
animaux de laboratoire), la recherche et le développement de produits de médecine humaine et vétérinaire (28%) et la recherche fondamentale (21%).
Parmi les obligations réglementaires encadr
ant l’expérimentation sur l’
animal, l’une des principales est qu’il n'existe pas d’autre méthode expérimentale qui puisse lui être substituée. Or actuellement, moins d’une vingtaine de ces méthodes dites alternatives ont été validées au niveau européen. Si entre 1990 et 2004, le nombre total d'
animaux utilisés en Fr
ance a diminué de 36%, c’est essentiellement grâce à l’adoption de bonnes pratiques expérimentales et à l’amélioration d
ans la conception des protocoles expérimentaux. L’utilisation des méthodes de remplacement n’est intervenue que pour une faible part d
ans cette baisse, et le recours à des protocoles alternatifs validés est loin d’être possible d
ans beaucoup de domaines de l’expérimentation
animale, notamment celle exigée par les contrôles réglementaires de sécurité extrêmement st
andardisés, préalable obligatoire à toute autorisation de mise sur le marché des médicaments, produits, et matériels.
De plus, faute de méthodes alternatives validées en nombre suffis
ant, le nombre d’
animaux utilisés risque d'augmenter considérablement d
ans la décennie à venir avec les nouveaux contrôles expérimentaux sur les subst
ances chimiques qui vont être imposés par la mise en oeuvre du système européen REACH (enregistrement, évaluation, et autorisation de subst
ances chimiques).
Nous affirmons que si un plus gr
and nombre de protocoles expérimentaux alternatifs étaient développés et st
andardisés avec un processus de validation accéléré, ils pourraient remplacer av
antageusement nombre de tests notamment de contrôle de toxicité, et réduire ainsi de m
anière significative le nombre d’
animaux utilisés. Par ailleurs, la réglementation qui ne s’applique actuellement qu’aux seuls
animaux vertébrés doit être étendue à certains groupes d’invertébrés (mollusques céphalopodes, notamment) chez lesquels l’org
anisation et le fonctionnement du système nerveux central plaident en faveur d’une sensibilité à la douleur chez ces
animaux invertébrés.
Nous demandons :
- La mise en oeuvre et le financement d’un programme visant à rechercher, développer, et multiplier les méthodes de remplacement à l’expérimentation animale, et à accélérer les processus de standardisation et de validation internationale,
- Une modification de réglementation actuelle pour prendre en compte la protection de certains groupes d’invertébrés, et pour renforcer la formation éthique des chercheurs,
- La reconnaissance aux étudiants d’une clause d’objection de conscience à la pratique de l’expérimentation animale dans les filières des sciences de la vie et de l’environnement ou des sciences de la santé (humaine comme animale) ne préparant pas à des spécialités où la formation technique à la pratique de l’expérimentation animale est nécessaire.
4. Commerce des animaux de compagnie (petites annonces, éleveurs, animaleries)
Les associations signataires dem
andent l’établissement d’une législation stricte relative à la vente des
animaux de compagnie en Fr
ance, ainsi que son application. La forte dem
ande actuelle favorise de nombreuses dérives. En effet, aujourd’hui, l’acquisition de l’
animal de compagnie est réalisée auprès des éleveurs, des
animaleries, des petites
annonces entre particuliers et, d
ans une moindre mesure malheureusement, auprès des refuges qui recueillent les
animaux ab
andonnés.
La loi du 6 j
anvier 1999 fait obligation aux Maires de disposer d’une fourrière pour garder les
animaux trouvés err
ants ou en état de divagation sur la voie publique pend
ant un délai de 10 jours. Ce délai permet au propriétaire de récupérer son
animal.
A l’issue de ce délai, les fourrières ont deux possibilités :
- euth
anasier les
animaux non récupérés (solution largement usitée car plus rapide et plus économique)
- confier les
animaux non récupérés à une association de protection
animale, d
ans la limite de ses capacités d’accueil, qui les proposera alors à l’adoption.
Les structures d’accueil ont un coût fin
ancier élevé (construction, salariés, travaux, nourriture, soins vétérinaires) et ne bénéficient d’aucune aide de l’Etat pour mener à bien cette difficile mission. Le nombre de naiss
ance de chiens et de chats est très élevé en Fr
ance et les familles capables de s’occuper d’un
animal ne sont pas extensibles à l’infini.
L’euth
anasie massive, liée à la surpopulation
animale et au défaut d’identification des
animaux, est un problème éthique auquel personne ne doit rester insensible. Il s’agit aujourd’hui de maitriser la naiss
ance d’
animaux domestiques en Fr
ance. L’euth
anasie, qu’elle ait lieu en fourrière ou d
ans les refuges des associations, est intolérable et des mesures strictes devraient permettre d’y mettre un terme, ou à tout le moins d’en réduire le nombre.
Par conséquent, il est dem
andé aux c
andidats à la députation de s’engager sur l’élaboration d’une loi qui restreindra les possibilités de reproduction et de cession des
animaux.
Nous demandons :
- L’interdiction totale des ventes d’animaux de compagnies (chiens, chats, NAC, équidés) entre particuliers (« petites annonces »),
- L’interdiction totale des ventes d’animaux de compagnie (chiens, chats, NAC, équidés) par les animaleries,
- L’indication claire de deux circuits d’acquisition d’animaux de compagnie : les éleveurs professionnels et les associations de protection animale,
- L’identification obligatoire (tatouage ou puce électronique) des chiens et chats dès l’âge de 3 mois,peu importe que la cession ait eu lieu à titre gratuit ou à titre onéreux, que l’animal ait été trouvé ou recueilli. Ainsi, tout propriétaire d’un animal doit être en mesure d’apporter la preuve de l’identification de son animal en cas de contrôle.
5. Tauromachie et combats de coqs
L’article 521-1 du Code Pénal dispose : « Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un
animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux
ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende
[…].
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs d
ans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie ».
Nous estimons que la pratique tauromachique et celle des combats de coqs est en contradiction totale avec les principes dev
ant gouverner un pays civilisé, tel que la Fr
ance et nous ne comprenons pas que la cruauté à l’égard d’un
animal puisse être admise d
ans certaines régions de Fr
ance, sous couvert d’une tradition locale ininterrompue. La notion même de « tradition » est bien ambiguë.
Il est désormais clairement admis que la cruauté exercée sur un
animal doive être punie d’une peine de 2
ans de prison et de 30 000 euros d’amende. La souffr
ance de l’
animal prime l’argument de la tradition. Il convient de faire appliquer la loi sur l’ensemble du territoire national et à l’ensemble des citoyens, conformément à l’article 1er, alinéa 2 de la Constitution.
Nous demandons un texte interdisant purement et simplement les corridas et les combats de coqs sur l’ensemble du territoire français, abrogeant ainsi l’alinéa 5 de l’article précité.
6. Présence des animaux d’espèces sauvages dans les cirques
Nous sommes régulièrement confrontés aux conditions de vie désastreuses des
animaux sauvages d
ans les cirques. Il est aujourd’hui clairement établi par des spécialistes du comportement
animal et desprofessionnels de la faune sauvage que les conditions de dressage, de tr
ansport et d’hébergement deces
animaux sont en contradiction totale avec leurs besoins physiologiques élémentaires.
Ainsi, depuis de nombreuses
années, les associations de protection
animale, dénoncent les infractionset les mauvaises conditions de détention des
animaux d
ans les cirques.
En effet, si le spectacle du cirque porté sur l'effort physique, l'adresse et l'humour des hommesdivertissent agréablement petits et gr
ands, les numéros d'
animaux dressés doivent disparaître carderrière les lumières de la piste se cache une gr
ande détresse
animale.Les espèces exotiques et sauvages sont nombreuses d
ans les cirques et les professionnels du cirque nese préoccupent pas du bien être des
animaux.
Les camions-cage offrent une habitabilité réduite et spartiate. Les
animaux y sont tr
ansportés et y passent une gr
ande partie de la journée (jusqu'à 99%pour les félidés). Les éléph
ants restent enchaînés d
ans un camion ou à l'extérieur; des enclos sont rarement prévus. Les dimensions minimales attribuées aux
animaux des zoos ne sont même pasoffertes à ceux des cirques pour des raisons évidentes liées au tr
ansport. Il est impossible de contrôler un éléph
ant, un lion, un tigre ou un ours autrement que par la contrainte physique. C’est un fait incontestable. Ce conditionnement doit faire comprendre à l’
animal quel’homme lui est supérieur et qu’il doit céder à tous ses ordres. La peur est const
ante chez les
animaux qui, à la simple vue du fouet qui leur rappellent les coups sur les fl
ancs, la tête, les pattes,
anticipent les ordres qui vont leur être donnés. Au niveau sécurité physique et s
anitaire, ces
animaux sont loin de présenter ce qui est dem
andé par ailleurs à de nombreux établissements fixes héberge
ant les mêmes espèces.
L’Autriche, l’Inde, la Finl
ande, le Brésil, la Suède, Israël, la Norvège ont interdit la présenced’
animaux sauvages d
ans les cirques.
Nous demandons un texte aboutissant à terme à l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, par un dépeuplement progressif. Ainsi, doivent être mises en place immédiatement les mesuressuivantes durant une période de transition :
- stérilisation et identification des animaux sauvages détenusdans les cirques
- interdiction de toute nouvelle acquisition
- interdiction de tout transfert d’animaux sauvages d’un établissement fixe à un établissement mobile.
A l’issue de la période transitoire, le texteprévoira une interdiction totale et définitive des animaux d’espèces sauvages dans les cirques.
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