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Insolite

Des vétérinaires français disent souffrir du "corporatisme" québécois

Plusieurs vétérinaires français établis au Québec ont dénoncé cette semaine le "corporatisme" de l'Ordre des médecins vétérinaires de la province, attitude qui risque, selon eux, de les empêcher bientôt d'exercer leur métier.

MONTRÉAL, 23 oct 2009 (AFP) - Plusieurs vétérinaires français établis au Québec ont dénoncé cette semaine le "corporatisme" de l'Ordre des médecins vétérinaires de la province, attitude qui risque, selon eux, de les empêcher bientôt d'exercer leur métier. Un an après la signature d'une entente franco-québécoise sur la reconnaissance mutuelle des diplômes et des compétences, l'Ordre bloque un accord avec la France et les praticiens risquent de ne plus avoir droit de travailler à partir du 31 décembre, a affirmé François Lubrina, délégué des Français de l'étranger, lors d'une conférence de presse. L'Ordre cherche à leur imposer des examens que passent des étudiants. Les Français, praticiens confirmés, le refusent. Un spécialiste des bovins devrait étudier à nouveau les maladies des petits animaux domestiques et vice-versa, expliquent-ils. Ils sont une quarantaine dans cette situation, alors que, selon eux, le nombre de vétérinaires québécois - estimé à 2000 - est insuffisant. Le président de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ), le Dr Joël Bergeron, a rejeté ces accusations. "Les communications entre l'OMVQ et le Conseil Supérieur de l'Ordre des vétérinaires de France (CSOV) sont en cours. Nous avons bon espoir que les travaux d'analyse de reconnaissance des compétences professionnelles seront complétés à la date butoir du 31 décembre 2009", a-t-il déclaré dans un courriel à l'AFP. Quant aux examens, ils sont prévus par une procédure adoptée au Canada, aux Etats-Unis et dans plusieurs établissements étrangers, et tous les vétérinaires venant d'ailleurs doivent s'y soumettre, a-t-il précisé. Une solution est à l'étude, celle d'octroyer aux intéressés un "permis restrictif de spécialiste" limité à leur discipline. Reste que les difficultés des vétérinaires semblent exceptionnelles par rapport aux autres professions concernées par l'entente, y compris les médecins qui s'apprêtent à signer un accord, selon une source française proche du dossier.