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Protection

Ouganda: critiques contre la levée partielle de l'interdiction de chasse

Des associations de protection des animaux ont dénoncé mercredi la décision des autorités ougandaises de lever partiellement l'interdiction de chasser, estimant que le gibier n'était pas assez nombreux.

KAMPALA, 14 oct 2009 (AFP) - Des associations de protection des animaux ont dénoncé mercredi la décision des autorités ougandaises de lever partiellement l'interdiction de chasser, estimant que le gibier n'était pas assez nombreux. L'Autorité ougandaise pour la faune (UWA) a annoncé mardi qu'elle autorisait un tour-opérateur à vendre des licences de chasse, afin de générer des revenus touristiques tout en limitant la surpopulation des troupeaux d'éléphants, de zèbres ou de buffles qui endommagent les récoltes. "Je ne crois pas que l'Ouganda héberge suffisamment de gibier pour permettre la chasse sportive", a réagi Samuel Maina, de WildlifeDirect, une ONG basée à Nairobi."J'ai des doutes sur la capacité de l'UWA en personnel et en moyens pour empêcher les infractions", a-t-il ajouté. La diminution considérable de la population de mammifères dans les années 1970 et 1980 n'a pas encore été rattrapée, selon lui. "Je pose la question à l'UWA: d'où viennent vos chiffres et vos informations? Le fait que des animaux soient sortis des limites des parcs nationaux ne veut pas dire que leur nombre est suffisant pour (se prêter) à la chasse sportive", a souligné Achilles Byaruhanga, de l'ONG Nature Ouganda. Pour le directeur exécutif de l'UWA, Moses Mapesa, la chasse au gros gibier se pratique déjà de manière illégale, "ce qui entraîne à la fois une perte en animaux et une perte en revenus potentiels", a-t-il expliqué pour justifier la décision de l'organisme. La grande majorité de la faune avait été décimée dans le centre du pays pendant la guerre civile (1981-1986) qui a porté au pouvoir l'actuel régime, ainsi que dans le nord, où sévissent les rebelles de l'Armée de résistance du seigneur (LRA).