Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 â‚¬

Votre don ne vous coûte que
XXX € après réduction fiscale

Faune

Ariège: la chasse partiellement suspendue, nouvelle querelle sur l'ours

La querelle entre partisans et adversaires de l'ours a rebondi en Ariège cette semaine face à une récente décision du tribunal administratif de Toulouse suspendant l'arrêté préfectoral d'ouverture de la chasse fixée au 20 septembre dans le département.

FOIX, 25 sept 2009 (AFP) - La querelle entre partisans et adversaires de l'ours a rebondi en Ariège cette semaine face à une récente décision du tribunal administratif de Toulouse suspendant l'arrêté préfectoral d'ouverture de la chasse fixée au 20 septembre dans le département. Elle se double d'un imbroglio juridique sur les conséquences pratiques du jugement.Le tribunal administratif, saisi en référé par le Comité écologique ariégeois (CEA), a suspendu le 17 septembre l'arrêté du 10 juin 2009 d'ouverture de la chasse parce qu'il n'épargnait pas deux espèces menacées de coqs de bruyères, le grand tétras et le lagopède alpin, et parce que l'arrêté "ne prévoit aucune mesure de protection de l'ours s'appliquant à la chasse en battue". Le tribunal administratif a en outre donné un mois au préfet pour "prendre des mesures de protection de l'ours". La préfecture a relativisé vendredi la portée de la décision du tribunal en soulignant que "la chasse des autres gibiers est maintenue". Elle assure aussi après avoir consulté le tribunal que "la chasse en battue reste autorisée (...) l'ordonnance ne visant que l'absence de mesures de protection de l'ours, et non la chasse en battue elle-même". Selon la préfecture, le tribunal administratif "rendra un jugement interprétatif de son précédent jugement" mardi 29 septembre. Sans attendre, les associations de chasseurs ont menacé de manifester le 3 octobre à Foix. L'ADDIP (Association pour le Développement durable de l'Identité des Pyrénées), qui regroupe les opposants à la réimplantation d'ours, a en outre dénoncé les "idéologues de l'ensauvagement". "Halte à la volonté des associations conservationnistes de s'approprier les Pyrénées aux dépens de leurs habitants et de leurs élus", s'est-elle exclamée. De leur côté, les associations écologistes se sont réjouies de la décision du tribunal. Vendredi, dans un communiqué commun d'une dizaine d'organisations dont le CEA et France Nature Environnement (FNE), elles notent que "la disparition du grand tétras et du Lagopède alpin est enfin prise au sérieux". Elles "se félicitent de la reconnaissance par le juge du caractère perturbant des battues" pour l'ours et du "risque de blessure ou de mort accidentelles induit par ces modes de chasse".