Une nouvelle étude scientifique montre un recul massif du nombre d’animaux sur la planète. La Fondation 30 Millions d’Amis s’inquiète pour l’avenir de la faune et de la flore mondiale.
Les études s’enchaînent pour dénoncer un même phénomène : la 6e extinction de masse se profile à vitesse gr
andiss
ante. D
ans un article publié d
ans le journal
Proceedings of the National Academy of Sciences (10/07/2017), des chercheurs américains et mexicains évoquent la menace d’un «
anéantissement biologique », après avoir
analysé les évolutions des populations de plus de 27 000 espèces de vertébrés terrestres. Leur conclusion : ces espèces reculent massivement en nombre d’
animaux et termes d’étendue.
32 % des espèces déclinent
«
La réelle ampleur de l’extinction de masse qui touche la faune a été sous-estimée : elle est catastrophique », indiquent les chercheurs. Au total, 32 % des espèces étudiées baissent drastiquement.
Les experts sont particulièrement inquiets car 30 % de ces espèces en déclin ne faisaient pas encore partie des espèces en d
anger pour l’UICN. Par exemple, le chardonneret en Fr
ance a vu ses effectifs se réduire de 40 % depuis 10
ans. Les girafes sont passées de 115 000 spécimens en 1985 à 97 000 en 2015.
Le lion, un cas emblématique
De plus, environ 40 % des mammifères (rhinocéros, or
angs-out
angs, félins) survivent désormais sur 20 %, voire moins, des territoires sur lesquels ils vivaient autrefois.
C’est le cas notamment du lion, jadis présent d
ans la majeure partie de l’Afrique, du sud de l’Europe et du Moyen-Orient, jusqu’au nord-ouest de l’Inde : ses 35 000 spécimens se concentrent aujourd’hui en Afrique subsaharienne et d
ans la forêt de Gir, en Inde.
L’Homme, principal responsable
A qui doit-on ce gr
and désastre ? A l’Homme, évidemment… Les scientifiques énumèrent les causes qui ont conduit à cette extinction massive : la perte et la dégradation de l’habitat des
animaux sous l’effet de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de l’urb
anisation ou de l’extraction minière mais aussi la surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), la pollution, les espèces invasives, les maladies et le ch
angement climatique.
Peut-on agir ? Les chercheurs invitent à réduire la croiss
ance de la population humaine et de sa consommation, à utiliser des technologies plus respectueuses de l’environnement, à endiguer le commerce des espèces en voie de disparition et à aider les pays en développement à protéger leur biodiversité.
La Fondation 30 Millions d’Amis est gravement préoccupée par cette nouvelle étude qui laisse entrevoir un avenir bien sombre pour la faune et la flore mondiale... et à terme, pour l'Homme lui-même.
InstinctAnimal 05/09/2018 à 11:04:09
Il est encore temps de se réveiller !
Polluxopoil 30/07/2017 à 19:44:58
youkyouk 17/07/2017 à 00:57:56
miminette 16/07/2017 à 10:23:33
Pauline Ptt 12/07/2017 à 22:04:10