Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Faune

Ourse Cannelle: bientôt une souscription pour aider le chasseur condamné

La Fédération de la chasse des Pyrénées-Atlantiques a annoncé vendredi qu'elle lancerait une souscription pour venir en aide au chasseur condamné en appel à payer 11.000 euros d'amendes pour avoir tué l'ourse Cannelle en 2004.

PAU, 11 sept 2009 (AFP) - La Fédération de la chasse des Pyrénées-Atlantiques a annoncé vendredi qu'elle lancerait une souscription pour venir en aide au chasseur condamné en appel à payer 11.000 euros d'amendes pour avoir tué l'ourse Cannelle en 2004. "Il est anormal qu'après l'avoir innocenté, la justice veuille étrangler" René Marquèze en le condamnant en appel à payer 11.000 euros à plusieurs associations écologistes, a déclaré à l'AFP Bernard Placé, président de la Fédération. M. Marquèze avait été relaxé en première instance par le tribunal correctionnel de Pau, en avril 2008, pour "destruction d'espèce protégée". Mais la cour d'appel de Pau a examiné en mai dernier les demandes de dommages et intérêts des parties civiles et condamné le chasseur à un total de quelque 11.000 euros à sept des huit parties civiles, selon son arrêt rendu jeudi en délibéré. La défense de M. Marquèze, qui avait soutenu que "l'intéressé avait agi en état de nécessité", n'a pas exclu un pourvoi en cassation. M. Placé s'est insurgé contre des "associations jusqu'au boutistes" alors que la justice avait reconnu, en première instance, "l'état de nécessité". Il a annoncé le lancement, à l'issue d'un éventuel pourvoi en cassation, d'une souscription auprès des 22.000 membres de la Fédération. La mort de l'animal, dernière ourse de souche pyrénéenne, en novembre 2004, avait provoqué une vague d'indignation en France, incitant le gouvernement à mettre en place un plan de "renforcement de la population d'ours bruns" dans les Pyrénées avec l'introduction de plantigrades slovènes. Ce plan avait été vivement contesté par les éleveurs de l'Ariège et des Hautes-Pyrénées.