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Débat

Scandale dans les abattoirs : l'administration favorable à la vidéosurveillance

Paris, 4 mai 2016 (AFP) - Le patron de la Direction générale de l'Alimentation (DGAL), Patrick Dehaumont, a défendu l'usage de la vidéosurveillance pour s'assurer du bon déroulement des opérations d'abattage, en reconnaissant les obstacles juridiques de tels dispositifs.

La vidéosurveillance "peut avoir un intérêt mais il faut réunir les conditions à la fois juridiques et techniques d'exploitation des données", a-t-il déclaré mercredi, devant la commission d'enquête parlementaire sur les abattoirs. M. Dehaumont a insisté sur l'intérêt technique "évident" d'un tel dispositif "qui permet une surveillance, une vigilance plus grande, parce que quand on se sait regardé on peut imaginer qu'il y aura un effet pédagogique, je vais appeler ça comme ça, vis-à-vis des personnels". Après, se pose une "question juridique", a-t-il reconnu. "Il s'agit de surveiller des salariés pendant qu'ils travaillent et à ce stade, dans les textes, c'est exclu. On peut assurer la sécurité à travers la vidéosurveillance mais pas la surveillance des salariés, donc il faudrait sûrement des modifications législatives", a-t-il ajouté. Enfin, reste la question de "l'exploitation des images au niveau du responsable de l'abattoir et des services officiels. Il faudrait pouvoir faire des sondages", a estimé M. Dehaumont. "Si on installe des caméras", y compris avec le dispositif juridique adéquat, mais "qu'on ne se donne pas les moyens de visionner tout ou partie de ces images, très vite ça va se savoir et le risque de dérapage existe de nouveau", a-t-il assuré. Cela nécessitera donc un renforcement du personnel car "les agents qui font de l'inspection sur la chaine ne peuvent pas regarder la vidéo en même temps", selon M. Dehaumont. La commission d'enquête parlementaire "sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français" a été créée en réponse aux scandales révélés par les vidéos de l'association L214.