Ces animaux empaillés faisaient partie d’une saisie réalisée par les douaniers de Besançon au domicile d’un particulier, en mai 2015. Ils avaient retrouvé 64 trophées de chasse dont ces 6 animaux protégés par les annexes I et II de la convention de Washington (CITES), importés illégalement d’Afrique.
Très lucratif, le trafic d’animaux est le 3e plus gros trafic mondial après celui de la drogue et des armes.
En France, en 2014, les services douaniers ont constaté 527 infractions portant sur la CITES, saisi près de 1400 animaux vivants protégés et 269 animaux naturalisés.
Afin de communiquer largement sur cette thématique, les douaniers ont donc décidé de remettre les trophées saisis, au Muséum.
Sensibiliser les citoyens
Pour lutter contre le trafic d’animaux et sensibiliser les citoyens à la préservation de la nature, le Muséum national d’Histoire naturelle assure depuis 1793 un rôle majeur en France dans la connaissance des organismes et des milieux naturels, appuyé sur les collections qui y sont préservées.
L’entrée de ces cinq nouveaux spécimens dans la Grande Galerie de l’Évolution est l’occasion pour les visiteurs d’en apprendre plus sur cette faune menacée et de sensibiliser les enfants aux méfaits de la chasse. L’exemple du
lion Cécil, abattu au Zimbabwe en juillet 2015 par un riche dentiste américain lors d’une chasse illégale est encore dans toutes les mémoires.
Rougee 20/07/2016 à 23:27:35