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Débat

SeaWorld reconnaît que des employés ont infiltré des associations écologistes

Miami, 25 fév 2016 (AFP) - L'entreprise américaine de parcs aquatiques SeaWorld a reconnu jeudi que plusieurs de ses employés s'étaient fait passer pour des défenseurs des droits des animaux afin d'espionner ses opposants, et s'est engagée à ne pas réitérer.

"Le conseil d'administration a donné pour instruction à l'équipe de direction du groupe de mettre un terme à cette pratique consistant à faire passer plusieurs employés pour des militants des droits des animaux", a indiqué SeaWorld dans un communiqué. Cette pratique visait à "assurer la sécurité des employés, des clients et des animaux du groupe après les menaces crédibles reçues par l'entreprise", a-t-elle justifié. L'été dernier, l'organisation de défense des animaux People for the ethical treatment of animals (Peta) avait affirmé que le SeaWorld de San Diego (Californie, ouest) avait envoyé un employé infiltrer ses rangs pour participer à des rassemblements et inciter les défenseurs des animaux à mener des actions violentes. De telles actions auraient probablement discrédité l'organisation. L'employé en question, Paul McComb, avait été suspendu dans l'attente des conclusions d'une enquête mais a, depuis, repris son travail chez SeaWorld, bête noire de Peta. "M. McComb reste un employé de SeaWorld, a repris son travail chez SeaWorld et n'est plus en suspension administrative", a indiqué le groupe. Joel Manby, patron de SeaWorld Entertainment, n'a pas précisé combien d'employés du groupe avaient pris part à des missions d'infiltration mais a annoncé la fin de cette pratique pour "assurer que l'ensemble de notre sécurité et d'autres activités respecte les standards de nos valeurs fondamentales et éthiques". La vice-présidente exécutive de Peta, Tracy Reiman, s'en est prise au parc aquatique, soulignant que "ce dernier rapport confirme que l'entreprise a employé plus d'un espion pour infiltrer et créer l'agitation chez Peta". L'organisation de défense des animaux a accusé SeaWorld de réduire ses pensionnaires marins à l'esclavage. "Des animaux morts continuent d'être découverts dans ces petits aquariums, avec un décès chaque mois depuis novembre", a-t-elle indiqué. En 2013, la diffusion par une chaîne nationale du documentaire acclamé "Blackfish" ("L'orque tueuse" en France) avait alimenté le débat sur les dangers de la vie en captivité pour les orques. SeaWorld a depuis entamé des travaux d'agrandissement de ses delphinariums, qui doivent être terminés en 2018. Le groupe avait reconnu en 2014 que ses revenus avaient diminué en partie en raison de campagnes dénonçant les spectacles avec des orques.