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Le chien, Histoire d’un objet de compagnie

Le chien, Histoire d’un objet de compagnie

éditeur :
Autrement
parution :
5.02.2014
prix éditeur :
16 €
pages :
224

Victoria Vanneau

Résumé du livre

« Chien : spécialement créé pour sauver la vie à son maître. Le chien est l'ami de l'homme. » G. Flaubert, Dictionnaire des idées reçues. Le chien, meilleur ami de l’Homme est néanmoins juridiquement désigné comme
« chose ». Au gré des effets de civilisation, le chien a pris une place affective de choix dans le coeur de ses maîtres, comblant les frustrations de la vie, meublant une solitude ou pourvoyant au besoin de distractions familiales et sociales. Pourtant son statut n'est autre que celui d'une chose, le droit français ne transigeant pas : depuis le Code civil, le chien est un bien mobilier, telle une table, dont le propriétaire peut disposer à sa guise, ni « personne », ni « membre de la famille ». Seulement, ce canevas juridique a été critiqué dès le XIXe siècle, rendu peu à peu caduc face aux nouvelles formes d'affection dont le chien a été l'objet. Chose animée préférée des Français, dans un pays qui en compte 9 millions, cette boule de poils a ainsi, contre toute attente fait couler beaucoup d'encre parmi les juristes. Mais le chien a aussi, avant eux, mobilisé une multitude de penseurs, attentifs très tôt au statut des animaux. Au gré de débats oubliés, faits de raillerie et de franche hostilité, le législateur est venu conforter cette sensibilité, encadrer la place du chien dans notre société, responsabilisant son propriétaire afin de protéger l'animal. Et c'est sans doute à travers la dispute engagée depuis la Belle Époque entre les défenseurs de la cause animale et les exégètes purs et durs du Code civil, que se dit le mieux la place neuve du chien devenu « bébé de la famille ». Ainsi s'affirme la progressive reconnaissance de la « personne animale ». Les époux se séparant ne revendiquent-ils pas un droit de garde ou de visite du « toutou » ?

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