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Biodiversité

Les vitres, « tueurs invisibles » d'oiseaux

Abris bus, vitres, etc. un environnement hostile pour les oiseaux. © /Adobe Stock

Chaque année, de nombreux oiseaux sont piégés par les vitres. Avec l'aide de l’Association pour la protection des animaux sauvages, 30millionsdamis.fr rappelle les solutions existantes pour préserver la biodiversité de nos villes et campagnes.

Véranda, abris bus, garages à vélos, vitres en verre... A cause de leur transparence ou en réfléchissant l’environnement, c’est-à-dire le ciel ou la végétation, ces surfaces causent chaque jour des accidents mortels pour les oiseaux. Le choc, très violent, peut être fatal, ou provoquer de graves lésions. « Plusieurs centaines de milliers de volatiles seraient victimes de ces chocs chaque année », indique Madline Reynaud, directrice de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Un bilan alarmant donc, qui dépasserait en nombre celui d’une marée noire, mais qui passe relativement inaperçu auprès des autorités comme des citoyens.

 

Des milliers de volatiles sont victimes de chocs chaque année

Madline Reynaud - Directrice de l'Aspas

En 2010, l'organisation a édité deux documents pour sensibiliser le plus grand nombre aux dangers que représentent nos constructions. L’un à destination du grand public, l’autre pour les professionnels : « les bâtiments en verre sont aujourd’hui très à la mode, indique M. Reynaud. Ceux qui construisent, mais aussi ceux qui font construire, comme les architectes, doivent prendre des mesures de protection, au même titre que les considérations esthétiques. ».

Parmi les bâtiments dangereux figure d’ailleurs… celui du ministère de la Transition écologique et solidaire : sa façade, réfléchissant les végétaux, est mortelle pour les volatiles. En revanche, la Pyramide du Louvre ne reflète que les bâtiments du célèbre musée qui l’entoure. « Elle ne représente donc aucun danger », confirme Madline Reynaud.

Des solutions et des aménagements très simples

Certaines règles peuvent être appliquées en amont, c’est-à-dire lors de la construction des bâtiments : vitres nervurées ou teintées, verre opaque ou surfaces vitrées inclinées plutôt qu’à angle droit… Ces mesures permettent aux oiseaux de différencier la surface vitrée de la réalité.

Mais qu’en est-il pour les édifices déjà bâtis et non adaptés ? « Les aménagements sont simples, poursuit la présidente de l’Aspas. Il suffit d’installer des rideaux, des moustiquaires ou des stores qui indiquent aux oiseaux que des vitres sont bien présentes. » On peut enfin éloigner les mangeoires des fenêtres afin de ne pas y attirer les volatiles, ou encore limiter la végétation entourant un jardin d’hiver.