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Justice

Suisse: un chef d'entreprise allemand fait mettre à mort 400.000 poissons

Un entrepreneur multimillionaire allemand, Hans Raab, a annoncé vendredi avoir ordonné de tuer les 400.000 poissons de son entreprise de pisciculture en Suisse, à la suite d'un différend avec les autorités helvétiques sur la manière de mettre à mort ces animaux.

GENÈVE, 3 avr 2009 (AFP) - Un entrepreneur multimillionaire allemand, Hans Raab, a annoncé vendredi avoir ordonné de tuer les 400.000 poissons de son entreprise de pisciculture en Suisse, à la suite d'un différend avec les autorités helvétiques sur la manière de mettre à mort ces animaux. Le chef d'entreprise avait demandé une dérogation pour pouvoir continuer au delà du 15 mai l'abattage des silures de son élevage d'Oberriet (canton de Saint-Gall) selon une méthode interdite par une nouvelle loi sur la protection des animaux. Les autorités cantonales sont restées inflexibles.Le chef d'entreprise a été informé à plusieurs reprises de la modification de la loi, y compris avant le début des travaux de construction de sa pisciculture, a souligné le vétérinaire cantonal Thomas Giger. La méthode d'abattage de M. Raab consiste à refroidir dans un premier temps les silures, ce qui les anesthésie à 80%, selon l'entrepreneur. Ils sont ensuite achevés dans un tambour tournant rempli de glace.Au cours d'une conférence de presse vendredi, M.Raab a annoncé que la viande des poissons tués ne serait pas vendue en Suisse, en signe de protestation. Il a estimé que son élevage contient 50tonnes de silures. Son avocat a annoncé qu'il réclamera des dédommagements aux autorités cantonales. M. Raab a investi entre 30 et 40 millions de francs suisses (de 20 à 26,5 millions d'euros) dans cet élevage, a-t-il indiqué. Une nouvelle législation adoptée l'an dernier réglemente dans le moindre détail le traitement qui doit être réservé aux animaux domestiques -- qu'il soient d'élevage, de compagnie ou destinés à des expériences scientifiques -- ou sauvages lorsqu'ils sont détenus dans des cirques, zoos ou vivariums privés. Elle interdit ainsi de se débarrasser de son poisson rouge en le jetant vivant dans les toilettes, de pêcher des poissons "à la ligne dans l'intention de les remettre à l'eau" ou d'utiliser des poissons vivants comme appât.