Un chasseur qui a avoué avoir abattu un loup jeudi au Petit-Bornand-les-Glières (Haute-Savoie) a été mis en examen pour "chasse prohibée d'une espèce protégée", "détention illégale d'une arme" et "détention de trophées d'espèces protégées".

GRENOBLE, 15 fév 2009 (AFP) - Un chasseur qui a avoué avoir abattu un loup jeudi au Petit-Bornand-les-Glières (Haute-Savoie) a été mis en examen pour "chasse prohibée d'une espèce protégée", "détention illégale d'une arme" et "détention de trophées d'espèces protégées", a-t-on appris auprès du procureur de Bonneville. Des trophées de héron cendré et d'épervier ont, entre autres, été retrouvés au domicile du chasseur, ainsi qu'une carabine de 4e catégorie qu'il n'avait pas déclaré.Une information judiciaire a été ouverte pour éclaircir une possible implication de "complices", a précisé le procureur Michel Belin. Placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de chasser, l'homme, âgé de 38 ans et originaire de Haute-Savoie, encourt une peine de deux ans d'emprisonnment et 30.000 euros d'amende. Le chasseur avait avoué vendredi lors de sa garde à vue à la gendarmerie de Bonneville (Haute-Savoie) avoir tiré sur le loup puis l'avoir chargé dans sa voiture. "Il se serait senti obligé d'agir après que le loup, accompagné de deux autres, ait été vu par des habitants attaquant un chamois", a pour sa part indiqué le Dauphiné Libéré.