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Le dépistage du coronavirus par des chiens, scientifiquement prometteur

La capacité de la truffe du chien à détecter les vrais positifs serait de 97 % et la proportion des vrais négatifs décelés, de 91 % selon l'étude. ©Nosais /ENVA

La capacité des chiens à détecter le virus du Covid-19 dans la sueur humaine donne des résultats « très prometteurs », selon une étude française dont les conclusions sont révélées par un communiqué.

L'étude, menée du 16 mars au 9 avril, compare deux méthodes de dépistage du Covid-19 : le test de référence RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé et le test olfactif canin, expliquent ses initiateurs dans un communiqué (19/05/2021). Un peu plus de 300 volontaires âgés de 6 à 76 ans y ont participé, ainsi que neuf chiens entraînés et des pompiers français et venus des Emirats arabes unis.

Les participants - des personnes venues se faire tester dans plusieurs centres de dépistage parisiens - ont posé des compresses deux minutes sous leurs aisselles. Ces compresses ont ensuite été enfermées dans des bocaux puis reniflées par au moins deux chiens différents, qui n'ont pas été en contact avec les volontaires. L'expérience de détection s'est faite « en aveugle », les maîtres-chiens ignorant quelles compresses étaient positives.

La sueur, plutôt que la salive ou l'urine

L'étude a été lancée à l'initiative de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort (EnvA), dans le cadre du projet "Nosaïs-Covid-19" porté par le Pr Dominique Grandjean, et de l'unité de recherche clinique Necker-Cochin du Pr Jean-Marc Tréluyer, à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP).

 « Notre projet de détection olfactive du Covid-19 par des chiens est le 1er à avoir été lancé dans le monde, avait confié à 30millionsdamis.fr Dominique Grandjean, Professeur à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA) et Colonel à la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris. Notre réflexion s’est tout de suite orientée vers la sueur provenant des aisselles des patients. » A la différence des expériences étrangères, qui s’appliquaient quant à elles à la salive, ou encore à l’urine. Or, beaucoup plus facile à recueillir, la sueur possède en outre l'avantage de contenir une charge virale nulle. Un élément essentiel en termes de sécurité et une garantie pour la protection des canidés, dont l’espèce n’est par ailleurs pas considérée comme sensible à la maladie.

Sur les 335 personnes testées, 109 étaient positives au test PCR de référence nasopharyngé. « La sensibilité du test olfactif canin", c'est-à-dire la capacité de la truffe du chien à détecter les vrais positifs, « est de 97 % » et « la spécificité », la proportion des vrais négatifs décelés, « est de 91 % », conclut l'étude.

Faciliter le dépistage de masse

« Ce sont d'excellents résultats, comparables avec ceux obtenus avec le test de référence », confie à l'AFP le Pr Tréluyer. « Mais le test avec les chiens n'est pas destiné à le remplacer, mais plutôt à cibler les gens qui doivent bénéficier d'un dépistage virologique et faciliter le dépistage de masse du fait de la rapidité de la réponse des chiens », ajoute-t-il.

« Ces résultats confirment scientifiquement la capacité des chiens à détecter une signature olfactive de la Covid-19 », souligne l'AP-HP, précisant que cette étude, pas encore publiée dans une revue médicale, est « la première de ce type réalisée au niveau international ».

(Avec AFP)