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Captures de cétacés : contrôles renforcés dans le golfe de Gascogne

Le gouvernement français a obtenu un délai de 2 ans pour rendre compte à l'UE de ses avancées visant à réduire la mortalité des cétacés piégés dans les pilets de pêche. ©Flavio Gasperini /unsplash

La ministre de la mer Annick Girardin, à la rencontre de pêcheurs à Capbreton (Landes), a prévenu que L’État « contrôlera davantage » en mer pour prévenir les captures accidentelles de cétacés dans le Golfe de Gascogne.

"L'Etat contrôlera davantage, il y aura du bateau gris sur la zone de pêche et on montrera que l'objectif commun (des pêcheurs et de l'Etat) est la protection du cétacé", a déclaré Mme Girardin. "Ca n'empêchera pas tous les accidents, mais on fera le maximum pour les limiter". "La France a été rappelée à l'ordre. Elle a été inactive dans cette matière trop longtemps", a ajouté la ministre, se félicitant toutefois qu'"aujourd'hui on engage l'effort avec les pêcheurs".

Selon les estimations et années, de 5.000 à 9.500 dauphins, espèce protégée, seraient victimes chaque année sur le littoral Atlantique de filets qui ne leur sont pas destinés. Ces filets sont mis en place par 530 navires de pêche de type fileyeurs, bolincheurs et chalutiers pélagiques, a estimé Aurélien Henneveux, chargé de mission auprès de l'organisation professionnelle Pêcheurs d'Aquitaine (29/01/2021).

La France a 2 ans pour formuler des propositions "plus ambitieuses"

Face à cette mortalité, la Commission européenne a mis la France en demeure de mettre en place des solutions. "C'est un défi majeur qui passe par la généralisation d'équipements comme les "pingers" (dispositif accoustique répulsif) sur les filets, des caméras à bord des bateaux pour repérer les espèces pêchées, et l'embarquement d'observateurs avec les équipages", a estimé Mme Girardin.

"Tout cela sur la base du volontariat de la part des pêcheurs qui se sont investis, avec les comités régionaux de pêche, pour la rédaction d'une charte sur le sujet", qui sera "validée dans les jours qui viennent par le ministère", a-t-elle ajouté, soulignant que cinq bateaux avaient déjà accepté d'être équipés de caméras, dans le Finistère, en Loire-Atlantique, dans les Landes et en Gironde. Il s'agit d'équipements déjà utilisés par des flottes de pêche de certains pays comme la Nouvelle-Zélande.

"Bruxelles avait estimé dans un premier temps que nous n'étions pas assez ambitieux", mais "a compris aujourd'hui que nous n'avions pas assez de données statistiques sur le nombre de cétacés existants, pourquoi ils sont là, à quoi sont dûs les échouages", a expliqué la ministre. Selon elle, l'Europe a "accepté de nous permettre, pendant deux ans, de rassembler la totalité des données, de les traiter et faire des propositions encore plus ambitieuses, pour aller vers l'objectif de moins de cétacés pris dans des filets".

(Avec AFP)