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Bordeaux vote pour une « transition vers des cirques sans animaux sauvages »

La ville de Bordeaux rejoint les 400 collectivités locales déjà engagées contre les cirques avec animaux sauvages. ©Nejron Photo /Adobe Stock

(Avec AFP) - La ville de Bordeaux a adopté en conseil municipal un vœu en faveur d'une « transition vers des cirques sans animaux sauvages » un mois après les annonces de Barbara Pompili sur le « bien-être de la faune sauvage captive ». La Fondation 30 Millions d'Amis salue cette décision.

Dans son vote lors du conseil municipal (27/10/2020), la ville dirigée par l'écologiste Pierre Hurmic émet aussi le souhait que "le gouvernement concrétise dans les meilleurs délais les annonces faites par la ministre" fin septembre.

La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili avait annoncé la fin des spectacles d'animaux sauvages dans les cirques ambulants dans les années qui viennent, l'interdiction de la reproduction des orques et dauphins dans les delphinariums et la fermeture "sous cinq ans" des élevages de visons pour la fourrure.

Au niveau national, des concertations ont commencé avec les professionnels concernés

La proposition de loi de Cédric Villani contre la maltraitance animale qui reprenait ces éléments devait être votée début octobre à l'Assemblée nationale, expurgée par la majorité des mesures contre la chasse à courre ou l'élevage intensif. Mais les députés privés de temps par de longs échanges sur un premier texte au menu de l'hémicycle, ne sont jamais allés jusqu'au vote.

Le ministère de la Transition écologique a toutefois annoncé que les mesures annoncées par Barbara Pompili peuvent être appliquées par voie règlementaire sans forcément passer par une loi et que des concertations ont commencé avec les professionnels concernés pour élaborer les textes d'application.

Dans son voeu, non contraignant, le conseil municipal de Bordeaux se "réserve dès aujourd'hui d'oeuvrer par tous les moyens légaux à sa disposition" pour ne plus accueillir de cirque utilisant des animaux sauvages et "d'aider les cirques dans cette transition".

Cette décision n'empêchera pas le cirque Arlette-Gruss de s'installer en ville mi-décembre pour une durée d'un mois, comme chaque année. "Nous sommes depuis trois, quatre ans dans une démarche où nous avons de moins en moins d'animaux sauvages dans nos spectacles", a déclaré à l'AFP Remy Becuwe, chargé de la communication du cirque. "Le seul animal sauvage que nous aurons sera un zèbre, il n'y aura plus d'éléphants, plus de fauves", a-t-il ajouté, soulignant que les chameaux et dromadaires sont considérés comme animaux domestiques.

400 collectivités locales engagées contre les cirques avec animaux sauvages

De telles restrictions ont déjà été prises par quelque 400 collectivités locales en France, en particulier depuis l'envoi par la Fondation 30 Millions d'Amis et l'association Code Animal d'une lettre, accompagnée d'un rapport de 132 pages consacré aux maltraitances subies par les animaux dans les cirques ("Derrière les paillettes, le stress"), et adressée à 35.300 maires en novembre 2018.