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Bien-être animal : des députées LREM déposent une proposition de loi

Emmenées par l'élue de l'Essonne Laetitia Romeiro-Dias, 7 "marcheuses" ont signé une proposition pour améliorer la condition animale et lutter contre la maltraitance. ©L. Romeiro-Dias /Facebook

Paris, 1 juil 2020 (AFP) - Créer un permis de détention d'un animal de compagnie, mettre fin à terme aux animaux sauvages dans les cirques, ou encore interdire les corridas aux moins de 16 ans : des députées LREM ont annoncé mercredi le dépôt d'une proposition de loi dédiée au bien-être animal.

Emmenées par l'élue de l'Essonne Laetitia Romeiro-Dias, sept "marcheuses" dont Aurore Bergé, Laurianne Rossi ou Corinne Vignon, figurent parmi les premières signataires de la proposition "relative à l'amélioration de la condition animale et à la lutte contre la maltraitance". Elles indiquent dans un communiqué avoir "travaillé avec les associations de protection animale" depuis le début du quinquennat sur ces questions devenues "légitimement des sujets de préoccupation constants de nos concitoyens".

Une proposition en 4 axes

Dans un pays où un Français sur deux possède au moins un animal de compagnie, la proposition de loi, consultée par l'AFP, prévoit que "toute personne souhaitant acquérir un chien ou chat doit posséder un permis de détention d'un animal de compagnie", ce permis pouvant être retiré en cas de maltraitance. En cas de circonstance aggravante comme des sévices graves, ou de nature sexuelle, les peines pourront aller jusqu'à "quatre ans d'emprisonnement et 60.000 euros d'amende". Le texte vise aussi une évolution vers des cirques sans animaux avec une interdiction de "l'acquisition, la possession, et la détention d'animaux d'espèces sauvage" à compter du "1er janvier 2026". Il prévoit d'interdire dès à présent les spectacles utilisant des ours ou des loups.

Plus largement, le texte repose sur quatre axes : "la fin de la souffrance animale dans les activités dites de loisir", "l'encadrement de la commercialisation et de la détention d'un animal de compagnie", le "renforcement des sanctions contre la maltraitance, la négligence et l'abandon" et des mesures "visant à mettre fin à l'élevage d'animaux utilisés pour leur fourrure". Les autres élues qui figurent parmi les premières signataires du texte sont Claire O'Petit, Typhanie Degois et Samantha Cazebonne.

Des députés de tous bords déposent régulièrement des propositions sur la question animale. Au moment de sa création mi-mai, le nouveau groupe Ecologie Démocratie Solidarité avait notamment listé parmi ses priorités le dépôt d'une proposition de loi sur le sujet. Le député LREM Loïc Dombreval, président du groupe d'études sur la condition animale à l'Assemblée, a aussi fait fin juin une série de propositions au gouvernement, dont un numéro vert contre la maltraitance ou une attestation de connaissances minimales obligatoire pour détenir un chien ou un chat.