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Russie : Après la libération des derniers orques captifs, que vont devenir les bélugas ?

Sur les 11 orques et 93 bélugas piégés dans des bassins depuis l'été 2018, il reste encore 75 bélugas captifs. ©Tjflex2 /Flickr

(Avec AFP) - Après une vague d'indignation internationale, les autorités russes ont annoncé la libération des derniers orques détenus depuis un an dans des bassins exigus en Extrême-Orient (27/08/19). La Fondation 30 Millions d'Amis s'inquiète toutefois du sort réservé aux 75 bélugas toujours captifs.

Alors que les derniers orques retenus captifs dans des bassins étroits en Russie viennent d'être libérés, un total de 75 bélugas restent toutefois captifs dans un centre près de la ville de Nakhodka, à 200 km de Vladivostok. L'interdiction de la capture d'animaux marins par la Russie pour la vente à des aquariums, notamment en Chine, est aussi une question en suspens.

L'Institut russe d'océanographie a indiqué mardi que les deux derniers orques et six bélugas avaient été transportés par bateau et camion sur 1.800 kilomètres jusqu'à la mer d'Orkhotsk, dans l'océan Pacifique, où ils ont été relâchés. Depuis juin, dix orques et douze bélugas ont été libérés de la même façon. L'organisation russe Sakhakin Watch, qui milite pour ces libérations, s'est réjouie "d'une immense victoire environnementale" remportée malgré des "contrats signés avec des acheteurs chinois".

Des permis demandés pour chasser des bélugas... dès l'année prochaine !

Selon les autorités russes, la priorité était de libérer les orques en été car ils sont moins résistants que les bélugas, une espèce arctique pouvant être rendue à l'océan lors de périodes plus froides.

Alors que des militants et des scientifiques avaient critiqué les premières remises dans la nature, Greenpeace a reconnu mardi que cette quatrième opération avait été plus transparente que les précédentes. L'ONG affirme néanmoins avoir des informations selon lesquelles des pêcheurs locaux ont déjà demandé des permis pour capturer des bélugas l'année prochaine. "Si la capture de cétacés pour des besoins éducatifs et récréatifs n'est pas interdite, la situation pourrait se répéter dans un an ou deux", a mis en garde Ovanes Targoulian, expert de Greenpeace.

Corriger les failles juridiques qui permettent cette pratique

La diffusion en février de photographies de 11 orques et 93 bélugas entassés depuis l'été 2018 dans des petites piscines avait déclenché une vague de protestations mondiales. Une pétition sur le site change.org réclamant que ces animaux soient relâchés a recueilli plus de 1,5 million de signatures, dont des célébrités comme l'acteur américain Leonardo DiCaprio.

La Russie est le seul pays au monde autorisant la capture et la vente d'orques et de bélougas à des aquariums, une pratique controversée rendue possible grâce à des failles juridiques que les autorités ont promis de corriger.