Fondation 30 Millions d'Amis

Fondation 30 Millions d'Amis
Faites un donFaire un don

La Ferme des Aubris

La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

Le refuge de la Tuilerie

Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

 €

Votre don ne vous coûte que
XXX après réduction fiscale

Politique

Elevage et loup : une "étude prospective" réalisée à l'automne (Travert)

Paris, 9 août 2017 (AFP) - Le ministère de l'Agriculture "réalisera à l'automne une étude prospective sur l'avenir du pastoralisme en présence du loup", a déclaré mercredi le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert devant l'Assemblée nationale.

"En étroite concertation avec le ministre de la Transition écologique et solidaire (Nicolas Hulot), j'entends apporter des solutions à nos éleveurs", a déclaré le ministre en réponse à une question de la députée Emilie Bonnivard (LR, Savoie). "Les conclusions de cette étude pourront contribuer à l'élaboration du prochain plan national sur le loup 2018-2022", a précisé le ministre. "Le pastoralisme est un atout" sur les plans touristique, de la biodiversité et de "la filière agricole de qualité", a-t-il souligné. Selon le ministre, "il est nécessaire aujourd'hui et à ce stade, d'envoyer un message positif, des signaux d'espoir" aux éleveurs. M. Travert a appelé à "sortir de l'approche comptable, du nombre de prélèvements mensuels qui embrase le débat public chaque année". "Il nous faut aller (...) vers une approche pluriannuelle sur cette question beaucoup plus fine et qui prenne en compte l'intérêt de l'ensemble des territoires qui sont touchés", a-t-il dit, "en veillant à ce que tous les acteurs concernés soient consultés". En France, la population de "canis lupus" augmente et est désormais estimée à environ 360 individus. Sur la période 2016-2017, plus de 8.000 bêtes - des ovins essentiellement - ont été tuées dans des attaques attribuées au loup surtout dans les Alpes-Maritimes, la Savoie, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var, les Hautes-Alpes et l'Isère. L'abattage de 40 loups a été autorisé entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2018 pour limiter les dégâts sur les troupeaux.