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Interdiction à la Namibie et au Zimbabwe de vendre leur ivoire à l'étranger

Photo d'illustration : © S_Keller - Fotolia.com

La Convention internationale sur le commerce d'espèces sauvages menacées d'extinction (Cites), réunie à Johannesburg, a interdit lundi à la Namibie et au Zimbabwe de vendre leur stock d'ivoire d'éléphants à l'étranger.

La Cites "a voté contre la proposition de la Namibie et du Zimbabwe d'autoriser le commerce international de leurs #éléphants", a-t-elle annoncé dans un tweet, une décision aussitôt saluée par les organisations de défense des animaux. Le maintien de "l'interdiction existante du commerce international de l'ivoire est la bonne décision pour les éléphants", a réagi Ginette Hemley, à la tête de la délégation du Fonds mondial pour la protection de la faune sauvage (WWF). "La population des éléphants d'Afrique connaît un rapide déclin sur le continent en raison du braconnage de leur ivoire. Ouvrir le marché de l'ivoire aurait compliqué les efforts pour les conserver", a-t-elle ajouté. Le vote de la proposition de la Namibie et du Zimbabwe "aurait pu ouvrir un véritable boulevard aux gangs criminels pour faire du blanchiment d'ivoire braconné (...) et aurait porté atteinte aux efforts visant à réduire la demande qui alimente le braconnage de masse", a poursuivi Mme Hemley. Le trafic international d'ivoire est interdit depuis 1989. Mais depuis, plusieurs pays, dont le Zimbabwe et la Namibie, ont été autorisés à vendre leur ivoire à deux reprises, en 1999 et 2008.Selon ces deux pays d'Afrique australes, le produit de la vente de leur stock devait servir à financer leurs programmes de protection des éléphants. Le nombre de pachydermes africains victimes des trafics s'est dramatiquement accru pour atteindre 110.000 têtes au cours de la dernière décennie, selon l'Union internationale pour la protection de la nature (UICN).