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Maltraitance

Après de nombreux équidés, un veau retrouvé mutilé !

Dans la Sarthe, un veau a été retrouvé mort, avec l'oreille coupée et des lacérations sur ses appareils génitaux (photo d'illustration). ©Pixabay

Depuis quelques temps, de nombreux équidés sont victimes d’une barbarie sans non ! A présent, c’est aussi un veau qui a été retrouvé mutilé, selon le même mode opératoire : une oreille coupée et prélevée. La Fondation 30 Millions d’Amis enjoint les services de gendarmerie à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour retrouver et punir les auteurs de ces actes de cruauté.

Et maintenant un veau, mutilé dans la Sarthe (22/08/2020) ! Le bovin a été retrouvé mort dans un champ, avec « l’oreille droite coupée et des lacérations sur ses appareils génitaux, selon le parquet du Mans (72). Il s’agit du premier cas signalé dans le département de la Sarthe et, à notre connaissance, du premier cas sur un veau ». Car cette affaire sordide n’est pas sans rappeler – dans son mode opératoire – les cas récents de sévices graves sur des chevaux, perpétrés dans plusieurs départements de la partie nord de la France.

Les cas d’animaux mutilés de plus en plus nombreux

Dans le Jura, deux nouveaux cas de juments mutilées ont été recensés fin août (23/08/2020). Si les équidés ont heureusement survécu, leurs séquelles n’en sont pas moins graves : des mutilations au niveau des parties génitales sont à déplorer. Au même moment, le cadavre d’une jument mutilée, l’oreille droite coupée, était retrouvé dans les Deux-Sèvres (24/08/2020).

Au total, une douzaine de faits similaires a été recensée entre décembre 2018 et l’été 2020, d’après une note du Service central du renseignement territorial. Face à cette série mortifère, intensifiée depuis début août, la Fédération française d’équitation s’est portée partie civile aux côtés des propriétaires d’équidés mutilés.

Un mode opératoire similaire

Certes, aucun lien objectivé ne relie, à ce stade, l’ensemble des actes commis sur les chevaux d’une part et sur le veau d’autre part. «  Le mode opératoire, sans être exactement le même, est quand même très proche », indique Lionel Pascal, le procureur de la République de Lons-le-Saunier (39) à propos des actes perpétrés sur les équidés.

Des enquêtes pour actes de cruauté contre animaux domestiques ont été confiées aux brigades de recherches des gendarmeries locales, appuyées par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’Environnement et à la Santé publique.

Les recommandations de la gendarmerie pour faire avancer les enquêtes

Parce qu’aucune hypothèse n’est encore privilégiée quant aux mobiles ou à l’identité des auteurs, la Gendarmerie nationale a formulé plusieurs recommandations et plus précisément à l’égard des propriétaires de chevaux. Il leur revient ainsi de « réaliser une surveillance quotidienne des chevaux aux près et d’éviter de laisser un licol quand l’animal est au près ». La pose de dispositifs de vidéo-surveillance devrait, dans la mesure du possible, être privilégiée. Enfin, il importe de « signaler aux unités de gendarmerie – en appelant le 17 – tout comportement suspect à proximité des pâtures (stationnement de véhicules ou présence inhabituelle d’individus) ». En cas de mutilation avérée, une plainte doit être déposée auprès des services de gendarmerie, mais aucune modification des lieux ne doit être effectuée. Le respect de ces préconisations est indispensable à la réussite des investigations.

Commenter

  1. AnneV 27/08/2020 à 18:36:39

    Des caméras peut être !

  2. chatmama 26/08/2020 à 12:51:59

    Ces actes ignobles sont d'autant inquiètants qu'ils sont perpétrés dans toute la France. Tueurs en série, actes de vengeance ?

  3. Jacotte 26/08/2020 à 11:31:02

    il faut mettre ces barbares hors d'état de nuire et les enfermer. La seule solution pour les chopper en flagrant délit est une surveillance constante bien dissimulée.