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Législation

Abattoirs mobiles : l'expérimentation est lancée pour quatre ans

L'abattage des animaux sur le lieu de leur élevage, un souhait exprimé par une majorité de Français (82 % selon un sondage 30 Millions d'Amis/ Ifop - 2019). ©Pixabay

Paris, 16 avr 2019 (avec AFP) - La création d'abattoirs mobiles, au plus près des fermes d'élevage, dans le but de réduire le transport et la souffrance animale, va être possible, après la publication mardi au Journal officiel d'un décret autorisant son lancement sur une base expérimentale de quatre ans.

« Cela fait des années que nous nous battons pour que les abattoirs se rapprochent des lieux d'élevage. Enfin, un 1er pas encourageant ! se félicite Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis. Espérons que ce qui n'est pour l'instant qu'une expérimentation puisse perdurer, et que l'on satisfasse aussi nos demandes concernant la vidéosurveillance à l'intérieur des abattoirs. »

Selon le sondage 2019 de l'Ifop pour la Fondation 30 Millions d'Amis, plus de 4 Français sur 5 (82 %) se disent favorables à ce que les animaux d’élevage soient désormais abattus sur le lieu de leur élevage par des professionnels.

"Nous sommes convaincus que ce laps de temps sera à même de convaincre de l'utilité de tels outils et de la nécessité de faire évoluer définitivement la réglementation", s'est réjoui le syndicat agricole Confédération paysanne qui a beaucoup milité en faveur de la création d'abattoirs mobiles. Le syndicat s'est félicité du texte qui permettra un fonctionnement "durable" de ces structures sur tout le territoire "comme c'est déjà le cas en Allemagne ou en Suède".

Une étape clé vers la suppression du transport des animaux

 

Cela fait des années que nous nous battons pour que les abattoirs se rapprochent des lieux d'élevage.
Reha Hutin

La parution de ce décret constitue une "étape-clé" pour la relocalisation des filières et "la réduction", "voire la suppression du transport de nos animaux", a souligné la Confédération paysanne.

Plus d'une vingtaine de groupes paysans sont actuellement en train de préparer la mise sur pied de formes novatrices d'abattage autour de trois pistes différentes : soit des "camions réalisant toutes les étapes d'abattage sur une ferme, ou un lieu de rassemblement", soit un "caisson mobile pour la mise à mort des animaux en ferme", avec ensuite "le transport des carcasses en peau vers un abattoir de proximité" pour la découpe, ou encore "la reprise et la création d'abattoirs fixes par les acteurs des filières locales".

Pour obtenir un agrément, un dossier à remplir

Le décret est rattaché à la loi Alimentation (Egalim) votée le 30 octobre dernier pour restaurer l'équilibre commercial dans le secteur agricole et alimentaire. La mesure fera l'objet d'une évaluation, de sa viabilité économique d'une part, et de son impact sur le bien-être animal, d'autre part. Les résultats seront transmis au Parlement au plus tard six mois avant son terme, précise le texte de la loi Alimentation (Egalim).

Pour obtenir un agrément, les candidats à la création d'abattoirs mobiles devront remplir un dossier dont la "composition est fixée par arrêté du ministre de l'agriculture" comportant "un engagement de signer un protocole permettant des inspections sanitaires et des contrôles et de communiquer les informations nécessaires à l'évaluation de l'expérimentation au bout de quatre ans", indique le décret.

Commenter

  1. panda14 29/04/2019 à 21:45:52

    ces une petite victoire mes une victoire quand même maintenant il reste plus que le respect de l’animal pendant l’abattage
  2. UnePersonnePassionnéeDesAnimaux22 22/04/2019 à 19:53:47

    On avance petit à petit... Espérons que ca marche !
  3. Xarimy 18/04/2019 à 18:04:35

    Si ça continue ca vas se démocratisé dans toute la France, je garde espoire
  4. AmidesAnimaux#1 18/04/2019 à 15:23:49

    La loi interdit aux élèves de tuer les animaux à la ferme. Même en remplissant les conditions sanitaires, c'est illégal. 30 Millions d'amis s'attribue un peu le mérite du monde agricole qui se bas depuis des décennies pour rétablir se droit.

    Il y a un exemple d'une exception Suisse, d'un ancien végétarien devenu éleveurs bovins ( preuve que le type a enfin réfléchi pour se rendre compte que c'est de la co****** ces histoires de toit végétale).

    Il abat lui même le bovin, suivant la manière dont-il se présente à lui. Il est dans un enclos avec une carabine de très gros calibre lui met une balle en pleine tête.

    Cette explique et justifie chacun de ses choix dans le processus. C'est très mature. Il n'y a aucun stress, la mort est sans souffrance et instantanée. L'animal ne sait pas qu'il est choisi, ne voit pas le tireur.

    A quand reviendra t'il aux éleveurs de donner la mort aux animaux qu'ils ont accopaccompagné dans leurs vie.

    Éleveurs est un metimé magnifique, aux contacts de la nature et de la vie.

    Espérons que cette étude sur 4 ans permette d'arriver à des résultats économiquement tenable et rentable. Car on ne va pas se voiler la face, seul le résultat financier déterminera les suites données à initiative.

     

  5. AnneV 18/04/2019 à 10:28:15

    Mugiwara, il n'y aurait pas de stress puisque l'abattage se fait dans un camion mobile (fermé) ou un caisson dans la ferme. Dans les abattoirs, il y a le transport, l'odeur de la mort et du stress et en général, ils tuent à la chaîne, peu importe ce que les animaux voient. Certains abattoirs (celui qui fournit l'Elysée) sont "bien" : musique douce avant le pistolet et les animaux passent 1 à 1 dans le calme, mais ce n'est sûrement pas la généralité.

    Puisque qu'on ne peut pas imposer aux gens le végétarisme, autant faire en sorte que les animaux vivent une belle vie et aient une mort digne et sans aucune douleur ou stress.

    Ce serait une très belle avançée. 

  6. laloute24 18/04/2019 à 10:14:55

    Enfin une bonne nouvelle pour tous nos animaux qui souffrent de la cruauté des humains par contre il faut être très vigilant et aller voir que tout se déroule correctement pour nos bêtes
  7. mugiwara76000 18/04/2019 à 00:19:56

    Est-ce que les bêtes vont être tués devant leurs congénères ? Oui le transport est supprimé, mais le stress une fois à l'abbatoir reste le même.
  8. lotus2003 17/04/2019 à 23:40:11

    c'est un espoir pour les animaux. c'est peut-être la fin des élevages intensifs et la fermeture des abattoirs. mais surtout la fin des animaux tuer pour rien. il y a trop d'animaux tuer qui part à la poubelle que dans les assiettes.
  9. rosarno 17/04/2019 à 19:58:09

    a voire si les animaux seront abattus avec respect et pas de la sauvagerie comme dans la plupart de ced abattois sordides et des employés sans cœurs et sans cerveaux.