Allain Bougrain Dubourg
Résumé du livre
Ressentir, s'émouvoir, agir en fonction des évènements est-il le propre de l'homme ? L'éthologie prouve, chaque jour davantage, combien le fossé que nous avons creusé entre nous et le monde animal mérite d'être comblé au fil des découvertes. L'animal se sert de l'outil, il sait rire, tricher, établir des stratégies. Il peut faire l'amour par plaisir, témoigner de la compassion sans arrière-pensée, soigner, adopter ou se sacrifier dans l'intérêt général (...)
En attendant, l'indifférence à son égard s'apparente à un crime contre l'humanité, tant il est évident que nous ne saurions nous passer de son existence.
De nombreuses voix se sont déjà élevées pour défendre la cause animalière, mais rarement les animaux avaient pris la parole. Il fallait que le cochon raconte son périple jusqu’à notre assiette – s’il n’est pas jeté contre un mur à sa naissance car jugé trop faible, c’est la « cloison thérapie » –, que la tortue explique à ceux qui jettent des sacs en plastique dans la mer ce que c’est d’agoniser d’une occlusion intestinale, que le lévrier dise à son maître qu’il ne veut pas mourir par strangulation le jour où il aura perdu une course, et donc de l’argent…
Cochon, tortue, lévrier, lapin, requin, ortolan…, ils sont 16 à s’exprimer à tour de rôle. Si des initiatives positives ont adouci la vie de certains d’entre eux, le rapport le plus souvent violent de l’homme à l’animal n’en reste pas moins inacceptable.
Dans un plaidoyer hors norme, Allain Bougrain Dubourg nous invite à considérer les animaux, nos voisins de planète, avec respect.
Allain Bougrain Dubourg consacre sa vie à la protection des animaux depuis l’âge de 12 ans. En 1986, il devient président de la Ligue de protection des oiseaux.
Administrateur de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, membre du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Conseil national de la transition écologique, il est aussi chroniqueur à Europe 1.