L’exploitant d’un haras dans la Creuse a été rejugé par la Cour d’appel de Limoges (16/10/2015) et a vu sa peine réduite à un an ferme et un an de sursis au lieu de deux ans ferme. Les animaux, quant à eux, attendent toujours d’être adoptés !
Saisie par le prévenu, la Cour d’appel de Limoges a condamné le gérant d’un haras à un an de prison ferme et un an avec sursis. Il y comparaissait pour divers chefs d’inculpation notamment « abandon », « mauvais traitements » ou encore « escroquerie ». Cela va à l’encontre du premier jugement du tribunal correctionnel de Guéret (13/05/2015) qui lui prévoyait 2 ans de prison ferme. Il sera aussi mis à l’épreuve pendant 3 ans avec diverses obligations (informer de son lieu de résidence, suivre un traitement médical ou encore ne pas occuper la fonction de gérant). Il reste toutefois condamné à une interdiction de gérer une société pendant cinq ans, la détention d’un animal à titre définitif et le paiement de plus de 55 000 euros d’amende aux parties civiles. Tous les animaux du haras lui sont confisqués définitivement depuis le premier jugement et ont été, pour la plupart, confiés à la Fondation 30 Millions d’Amis.
Rappel des faits
En mars 2014,
c’est un véritable mouroir de poneys qui avait été découvert dans un centre équestre de Dun-le-Palestel, dans la Creuse. Plus d’une centaine d’équidés vivaient sans eau ni nourriture sur un terrain qui n’était pas entretenu. Une trentaine d’entre eux étaient même morts d’épuisement. La Fondation 30 Millions d’Amis était intervenue pour secourir 34 poneys, en partenariat avec le Chem*. Ces animaux avaient été confiés, à titre conservatoire, à des pensions équines de la région.
Le gérant avait été poursuivi devant le tribunal correctionnel de Guéret (13/05/2015). Il avait alors écopé d’une peine exemplaire : deux ans de prison ferme, une interdiction de gérer une société pendant cinq ans et la détention d’un animal à titre définitif. Il devait aussi verser plusieurs amendes.
Parallèlement à cette affaire, le prévenu comparaîtra pour « abandon » devant le Tribunal de Grande Instance de Châteauroux (20/01/2015) pour la maltraitance d’une trentaine de poneys sur la commune de Lignac (36). Ni nourris, ni abreuvés, ces poneys divaguaient sur la commune et ont été confiés provisoirement à la Fondation 30 Millions d’Amis.
Appel à l’adoption
De nombreux équidés issus de ce terrible haras attendent toujours d’être adoptés. N’hésitez pas à contacter le Chem à l’adresse : chemparis[a]gmail.com
* Centre d’Hébergement pour Equidés Maltraités
pichounette 09/06/2016 à 08:56:48
merci à vous pour tout ce que vous faites....... les gens sont méchants et tant mieux qu'il ne puisse plus avoir d'animaux... il faut arrêter de prendre les centres équestres comme des pompes à fric
kenzoamour 24/10/2015 à 09:31:31
deux ans ferme !!!! même plus et l' amende plus importante !!!!
bruno.loridon@sfr.fr 22/10/2015 à 18:16:13
triple bravo !!!!
clairette.guillermet@hotmail.fr0 22/10/2015 à 15:12:38
moi 2 ans de prison ferme voir plus ce n est pas encore suffisant interdition definitive avoir des animaux