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Sauvetage

Val d’Oise : une femme détenait illégalement 2 loups chez elle

Les loups transportés vers le sanctuaire belge, dans une cage de transport. © Fondation 30 Millions d'Amis

Deux loups de Mackenzie, détenus illégalement par une femme, ont été récupérés par la Fondation 30 Millions d’Amis (01/06/2015).

Elle est passionnée de loups. Une passion qui a poussé une habitante du Val d’Oise à acquérir illégalement deux loups de Mackenzie, qu’elle abritait chez elle. Après un contrôle de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la propriétaire a accepté de faire un abandon volontaire de ses animaux. Les deux loups ont donc été confiés définitivement à la Fondation 30 Millions d’Amis. Les animaux, un frère et une sœur, âgés respectivement de 5 et 6 ans, étaient détenus dans des petits boxes pour chiens. Reclus, ils vivaient dans des conditions qui allaient complètement à l’encontre de leurs besoins. Si la femelle « va bien »  le mâle lui « est obèse » selon le Natuurhulpcentrum, le centre de sauvegarde qui a recueilli ces deux loups en Belgique, spécialiste de la faune sauvage et soutenu par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Le loup de Mackenzie, une espèce protégée

Les loups de Mackenzie sont originaires du Canada. Ils ne sont pas officiellement menacés d’extinction mais sont protégés par l’annexe II de la Convention de Washington. En France, leur détention est soumise à autorisation. Quant à son cousin européen, il a été éradiqué en France avant de réapparaître dans les années 90. Il est désormais présent dans 22 départements. On dénombre environ 300 spécimens actuellement.

Commenter

  1. Mon10 03/08/2015 à 15:35:32

    Quelle triste histoire pour ces loups... espérons que leur vie soit meilleure désormais.

    Je pense cependant que la plus à blâmée n'est pas la femme qui les a acheté. Je doute qu'elle ait consciemment voulu leur faire du mal si elle les aimait tant. Peut-être ne se rendait elle pas vraiment compte que ce mode de vie n'est pas celui d'un loup et que, plutôt que des les chouchouter, elle les maltraitait. Preuve en est l'abandon volontaire. Elle mérite cependant une sanction pour prendre conscience qu'un animal sauvage (ou même domestique) n'est pas une peluche.

    Cela dit, les plus coupables sont les réseaux qui permettent de se procurer de tels animaux. C'est eux qu'il faudrait le plus condamner et reussir à démenteler !

  2. 100 27/07/2015 à 22:30:21

    Pauvres loups

     

  3. vivianedupre23@gmail.com0 27/07/2015 à 17:55:30

    ce n'est pas possible pauvre betes et cette personne  dit les aimée