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Protection

Le statut d'espèce protégée offert aux orques en captivité

Miami, 4 fév 2015 (AFP) - L'orque Lolita, qui vient de passer les 40 dernières années confinée dans un aquarium, mérite la même protection d'espèce en voie d'extinction que ses cousins sauvages, ont annoncé les autorités américaines mercredi.Les groupes de défense des droits des animaux espèrent que ce règlement mènera à la libération de l'épaulard, qui vit depuis 35 ans dans un réservoir du Seaquarium de Miami, mais les questions entourant sa prise en charge font encore état d'un litige.Lolita a été capturée avec six autres jeunes "baleines tueuses" au large de l'Etat de Washington (nord-ouest) en 1970. Ils ont ensuite été envoyés dans des parcs aquatiques aux quatre coins du pays.L'orque d'un peu plus de trois tonnes est la dernière survivante du groupe. Elle pourrait être la plus vieille épaulard en captivité aux Etats-Unis.Ses congénères sauvages sont classées comme espèce en voie d'extinction depuis 10 ans. Ce statut d'espèce protégée ne s'appliquait cependant pas aux baleines en captivité.Des groupes des droits des animaux ont demandé à l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) de revoir le classement et de retirer la clause excluant les baleines en captivité."Nous considérons que le statut d'animal en captivité de Lolita n'empêche pas qu'elle soit classée sous la loi sur les espèces en danger", a indiqué NOAA. "Par conséquent, nous retirons la clause excluant les orques en captivité".Les groupes des droits des animaux se réjouissent de ce pas en avant. "Le règlement proposé aujourd'hui rendrait possible la retraite de Lolita dans un sanctuaire", a déclaré le Animal Legal Defense Fund par voie de communiqué."Dans l'hypothèse où elle serait relâchée, elle pourrait vivre sa vie avec dignité, dans un environnement qui ressemble à son milieu de vie naturel. Il y a même une possibilité qu'elle retrouve sa famille!", ajoute l'organisation.Cependant, la NOAA a estimé que la question de la captivité de Lolita était complexe et qu'une autre agence gouvernementale la prendrait en charge.L'organisation de défense des animaux PETA a dit qu'elle ferait pression pour que Lolita cesse de faire des spectacles et soit transférée dans un sanctuaire au bord de la mer, près des îles de San Juan, au large de l'Etat de Washington (nord-ouest), ou même dans sa propre unité familiale, puisque sa mère, âgée de 86 ans, pourrait être toujours en vie."Cette épaulard était prise au piège dans le plus petit aquarium en Amérique du Nord, et, pendant les 10 dernières années, a été privée de la protection offerte par la loi sur les espèces en danger", s'est insurgé Jeffrey Kerr, conseiller général de PETA."Maintenant qu'elle a acquis cette protection qui lui revenait de droit, PETA va continuer a faire pression pour qu'elle soit relâchée dans l'océan", a-t-il conclu.