Lyon, 16 juil 2014 (AFP) - La préfecture de la Drôme a annoncé mercredi que tous les chiens du camp de l'explorateur vedette Nicolas Vanier à Vassieux-en-Vercors (Drôme), visé par un arrêté préfectoral de fermeture après de nombreux dysfonctionnements, ont été évacués et placés.Suite à la visite de ce jour, sur place par les services de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) à des fins de vérifications de l'application des dispositions de l'arrêté préfectoral du 8 juillet 2014 ordonnant l'évacuation des chiens de la SAS Camp Nicolas Vanier, il a été constaté que le camp est vide de tout chien", a déclaré la préfecture dans un communiqué.Elle a relevé que "l'implication de M. Vanier a permis avec le soutien des services de la DDPP de placer tous les chiens" et que "les 61 chiens présents lors de la visite du 7 juillet 2014 ont été placés majoritairement auprès d'associations de mushers et de particuliers".Depuis son installation en 2011, le camp, qui proposait des activités nature avec des chiens de traîneaux, avait fait l'objet de nombreux signalements d'éleveurs et de riverains. Les pensionnaires avaient tué et blessé des brebis et des agneaux.Le camp Vanier a fait objet d'un contrôle de la DDPP fin 2013, à la suite duquel il avait été adressé à l'exploitant une mise en demeure sur les conditions d'hygiène et de sécurité, qui n'étaient pas conformes, avait expliqué le 7 juillet à l'AFP la préfecture de la Drôme.Entre le contrôle fin 2013 et celui de début juillet, le nombre de bêtes avait augmenté, passant de 48 chiens de traineaux au départ à 61 le 7 juillet, selon le contrôle.Dans un communiqué transmis mercredi à l'AFP, Nicolas Vanier a déploré des "rumeurs malveillantes et menaçantes" à son encontre."Durant les deux années qui viennent de s'écouler, totalement occupé sur le film Belle et Sébastien, puis absent pendant quatre mois pour mon expédition en Sibérie, en Chine et en Mongolie, je me suis éloigné des décisions prises sur le Camp", s'est notamment justifié l'aventurier.Il a également qualifié de "grotesques" les accusations faisant état d'un très mauvais état sanitaire des chiens du camp, qu'il s'agisse des siens ou ceux de ses amis, les mettant sur le compte d'un "petit groupe de personnes malveillantes qui ont déjà colporté de fausses informations".