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Faune

Quelle place pour le loup dans l'hexagone ?

Photo : © hkuchera - Fotolia.com

Terrible prédateur pour les uns, espèce à sauvegarder pour les autres : depuis plusieurs mois, le débat autour du loup déchaine les passions. Les éleveurs victimes des attaques de troupeaux réclament des mesures fermes et les défenseurs de la cause animale prônent la cohabitation. 30millionsdamis.fr fait le point.

Attaques, contre-attaques. Depuis quelques mois, c’est une lutte sans merci que se livrent pro et anti-loups. D’un côté, des éleveurs à bout, impuissants face à la présence du prédateur qui décimerait les troupeaux. De l’autre, les associations de protection des animaux sauvages qui dénoncent les attaques « illégales » contre cette espèce protégée en France et en Europe. Certes, le phénomène n’est pas nouveau. Depuis le retour naturel du loup au début des années 1990, pro et anti se livrent une guerre froide régulièrement ravivée. Cette fois-ci, ceux sont des demandes de dérogations permettant à des associations de chasse de tirer le loup sans la supervision de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) qui ont mis le feu aux poudres.

Battues au loup

La politique de gestion des populations lupines est définie par le plan loup 2013 -2017. Entré en vigueur au printemps 2013, il autorise le « prélèvement » (comprendre « la suppression », NDLR) de 24 loups pour la saison 2013-2014. Selon ce texte, les tirs doivent être encadrés et effectués sous le contrôle de l’ONCFS. D’où la colère des pro-loups. « Nous protestons contre les mesures du gouvernement qui donnent la possibilité d’effectuer des battues aux loups. Des battues qui ne sont même pas surveillées par des organismes compétents. Avec toutes les dérives que l’on peut imaginer », expliquait alors Jean-François Darmstaedter, président de l’association de protection des animaux sauvages Ferus. Au gré des autorisations préfectorales (Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence), aussitôt retoquées par la justice, plusieurs loups ont trouvé la mort. En octobre, des organisations – Ferus, France Nature Environnement (FNE), WWF – quittent la réunion du Groupe national Loup [qui rassemble toutes les parties concernées (organisations professionnelles agricoles, associations de protection de la nature, représentants du monde de la chasse, établissements publics…), NDLR]. Des syndicats représentants d’éleveurs – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), la Fédération nationale ovine (FNO), les chambres d’agriculture – réclament que « le loup soit rapidement sorti des espèces protégées ». « Ce n’est pas une radicalisation. Nous faisons juste le constat que tout ce qui est mis en place par le gouvernement ne fonctionne pas. Nous voulons un assouplissement du statut du loup pour qu’il soit plus facile d’en éliminer et essayer de baisser la pression que subissent les éleveurs », explique Franck Dieny, secrétaire général de la FNO.

Cohabitation impossible ? 

Le nombre d’agressions contre les troupeaux augmenterait d’année en année. Selon la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) Rhône-Alpes qui centralise les chiffres pour la France, le nombre d’attaques attribuées aux loups en 2012 s’élève à 1872 (contre 1414 en 2011 et 1086 en 2010) et le nombre de tête de bétail tuées ou blessées est de 6102 (contre 4913 en 2011 et 4171 en 2010).
Pour les pro-loups, c’est clair, la réponse ne se trouve pas du côté de l’extermination. « Nous sommes pour la cohabitation. Le loup est un animal protégé et le tuer ne résoudra pas le problème. La solution, c’est de protéger les troupeaux correctement. Il existe plusieurs moyens de le faire : présence humaine, chiens de protection comme les patous, rassemblements nocturnes dans des parcs de contention… Et ça marche. Avec ces outils on parvient à réduire la prédation de 90% », estime Jean-François Darmstaedter. « La question ne se pose même pas, affirme de son côté Geneviève Carbone, ethnozoologue, considérée comme la plus grande spécialiste française du loup. C’est un retour naturel. L’espèce revient parce que les conditions sont réunies ». Pour la scientifique, s’il faut s’interroger c’est plutôt sur la place que l’homme occupe au milieu des autres espèces. « D’un point de vue écologique, la question a été tranchée il y a longtemps : le loup a sa place et son utilité au sein de la faune et la flore. Demeurent les débats éthique et philosophique : l’homme a-t-il le droit de détruire une espèce sous prétexte qu’elle ne lui convient pas ? ». Les Français, eux, l’affirment haut et fort, ils aiment les loups et réclament leur protection. Selon un sondage Ifop publié en octobre 2013, 75% d’entre eux « considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés ». Et ils sont 80 % à être farouchement opposés à son éradication. Reste à prendre la mesure de la souffrance des éleveurs et de leur proposer des solutions adéquates et personnalisées pour les aider à vivre en harmonie avec le loup.

Commenter

  1. ouragan26 02/01/2014 à 14:28:15

    il reste 6 jours pour regarder le reportage de la vie d'un berger, la réalité en toute simplicité, sincérité, émotion originelle de la vie en accord avec la nature. Loin des fantasmes de la totale protection des prédateurs au dépends des "êtres humains"

    .http://www.france5.fr/emission/entre-autres/diffusion-du-01-01-2014-22h10#disqus_thread

    vous y trouverez unr fois de plus toute la réalité loin des propos discriminatoires tenu par des gens qui ont perdu tout libre arbitre, faisant de quelques abus des généralités qui sont en fait des incitations a la haine et a la xénophobie

  2. ouragan26 02/01/2014 à 12:28:06

    "Il faudrait peut-être alors arrêter d'être hypocrite et reconnaître que ce n'est pas le loup qui fait disparaître le pastoralisme, mais bien le fait que la société a à tel point changé que cette culture a du mal à s'adapter."

     

     Longtemps. le pastoralisme a été considéré comme un facteur dc degradation de l'environnement: les forestiers du XIX“ siècle ont fail couler des flots d‘encre

    pour stigmatiser les méfaits de << la dent du mouton ». ont pourchassé sans merci les chèvres. condamné << l'incurie pastorale » responsable du déboisement, des érosions et des inondations... Bergers et éleveurs étaient des incultes fourvoyés dans des pratiques archaïques. remontant << a l'aube dc l'humanité ».

     Le pastoralisme s'est adapté aux crises et à l'évolution du monde rural: la recherche. le développement. la valorisation ont contribué à la modernisation de l'activité et à changer les vieilles images. Aujourd'ltui, les discours sur le pastoralisme en font étrangement l‘inverse de l'épouvantail d'autrefois: il serait devenu l'outil indispensable pour l‘entretien et la gestion des espaces montagnards. empêchant la fermeture des paysages et la disparition des patrimoines ruraux. Mieux. il serait aussi un facteur essentiel de la biodiversité en favorisant le maintien d'espaces ouverts et variés. Finalement. le pastoralisme extensif. en grande partie à l'écart des méthodes de l'élevage industriel. peut se prevaloir d'une << qualité environnementale » qui se concrétise aujourd‘hui dans de nombreuses A.O.C. au niveau des fromages mais aussi des productions de viande. 

    De même que par le manque chronique d'agneau de label, car les petits élevege tirent leurs epingles du jeux économique truqué qui nous conduit au tout industriel et tout importé.... 

     

    Hors que ce soit en Italie, Espagne ,France ou ailleurs, c'est cette vision du pastoralisme que les prédateurs , qui ne sont comme le précise l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, absomument pas en danger ni en voie de dispârtion (classés "least concern ", non concerné).

    Peu importe, l'idéologie des défenseurs du loup a tout prix vas bien au dela de la réalité. Le but final étant je le répète : "l'ensauvagement de milions d'hectares dans l' Europe pour y proposer a travers la faune des attractions toutistique de classe internationale!"

    drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__Va0dLazYzbnRBSzg/edit

     

    et dans ces zones sont je cite le rapport remis au parlement Européen : "secteurs de priorité majeure, où la conservation des grands carnivores est l’objectif principal. Dans cette zone sont inclus les secteurs où doivent être établies de fortes restrictions à l’élevage, en accord avec les réalités locales, afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores. /…/

     

     Voilà, tout les beaux discours des protecteurs de la nature ne sont que diversions destinées à ne pas se mettre la population a dos, dans le but de faire disparaitre touts les ruraux qui vivent de et en accord avec la nature, "afin que l’élevage ne perturbe pas les carnivores"!Dans un monde civilisé et démocratique, on aurait dit " afin que les carnivires ne pertubent pa l'élevage de montagne " et on appliquerait simplement la loi :

     Par leur contribution à la production, à l'emploi, à l'entretien des sols, à la protection des paysages, à la gestion et au développement de la biodiversité, l'agriculture, le pastoralisme et la forêt de montagne sont reconnus d'intérêt général comme activités de base de la vie montagnarde et comme gestionnaires centraux de l'espace montagnard.

    En conformité avec les dispositions des traités instituant la Communauté économique européenne, le Gouvernement, reconnaissant ces rôles fondamentaux de l'agriculture, du pastoralisme et de la forêt de montagne, s'attache à : 

     8° Assurer la pérennité des exploitations agricoles et le maintien du pastoralisme, en particulier en protégeant les troupeaux des attaques du loup et de l'ours dans les territoires exposés à ce risque.


    Bonne et heureuse année a tout les véritables protecteurs de la nature prét a en découdre avec les populations concernées par la protection intègrale des prédateurs qui se nourissent des derniers animaux domestiques élevé dans des conditions de respect et de durabilité! Population qui n'ont absolument pas été concertée !

      http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/

     

     

  3. Fanninski 30/12/2013 à 11:57:03

    Oragan26, je peux comprendre votre point de vue, même si je trouve que les arguments que vous choisissez pour le défendre sont erronés et un peu faciles.

    Alors déjà, quand vous dîtes : Aprés la lecture de ces émouvant témoignages vous comprendrez que les écologistes pros loups sont préts à tout les mensonges pour assouvir leurs fantasmes!

    Je viens d'un milieu rural, je sais ce que j'ai vu et entendu. Je ne dis pas que c'est une généralité mais en tout cas, c'est répandu. Je suis désolée que certains bergers connaissent des situations difficiles, surtout quand ils font bien leur travail. Mais nous en connaissons tous. Le travail et l'argent ont souvent des conséquences inattendues et parfois malheureuses. Et ce n'est alors pas que la faute des loups.

    Quand vous dites : Tout est emprient d'idéologie au mèpris de la réalité!". Pour "l'idéologie", bien sûr qu'elle entre en jeu. Ce que nous pensons tous ne provient que de l'idéologie morale, politique, économique ou religieuse que nous avons choisi de suivre. Vous, comme moi. Pour le "mépris de la réalité" là je suis désolée de le dire mais ce n'est qu'une question de point de vue. Car la réalité a de multiples visages, puisque je pourrais dire la même chose de mon côté.

    Quand par exemple vous dites que nous, défenseurs du loup, voulons éliminer le pastoralisme indispensable a la biodiversité.

    Alors là, franchement, c'est que vous ne nous avez pas compris. Le fait de défendre le droit du loup à vivre dans nos montagnes ne signifie pas vouloir éliminer le pastoralisme, loin de là. Car je partage votre point de vue sur son utilité. Ce que nous voulons, c'est une société qui ne mettrait plus l'homme avant tout, mais qui comprendrait que l'homme fait partie d'un tout. Juste un peu de respect, pas seulement entre nous, hommes, mais entre nous, êtres vivants, qui partageons la même planète.

    La nature est dangereuse par définition car elle est incontrolable. Il y a des dangers partout : si on fait du ski, de la randonnée et même du pastoralisme. Ce sont des risques que l'homme a toujours assumé et même dans d'autres milieux, comme la mer (Et oui, les requins peuvent attaquer !). Alors, quand vous dites que le loup entraîne une disparition de cette culture, c'est faux. Il y avait beaucoup plus de loups, et même d'ours, de lynx et j'en passe, que ce soit dans la préhistoire, l'antiquité ou le moyen-âge. Pourtant, c'est un métier qui existe encore de nos jours donc c'est que les solutions existent, si on prend la peine de les chercher. Il faudrait peut-être alors arrêter d'être hypocrite et reconnaître que ce n'est pas le loup qui fait disparaître le pastoralisme, mais bien le fait que la société a à tel point changé que cette culture a du mal à s'adapter. 

    Ouragan26 tu dis enfin :Qu'elle belle vie sociétale que les écolos rêvent de mettre en pratique sur les humains 

    Alors là, c'est de la mauvaise fois pure. Déjà, tu te focalises sur les détails les plus sombres du comportement du loup, qui est loin d'être aussi simple et primitif que tu le dis. Et si tu vas par là, je peux le faire aussi avec l'homme : agressif, dominateur, qui peut tuer ses congénères...capable du pire et du meilleur, comme le loup.

    Enfin, nous n'avons jamais dit vouloir vivre comme les loups. Nous voulons juste que les hommes acceptent leur mode de vie. Eux le font bien puisqu'on leur impose le notre.

  4. clara.d 25/12/2013 à 15:30:51

    Le loup comme tous les animaux doit etre respecter, un animal c'estb pas une chose, c'est un etre vivant comme tous le monde
  5. ouragan26 23/12/2013 à 22:04:02

    " Les espagnols y parviennent, les Italiens aussi et il existe de multiples exemples rien qu'en Europe. I"

    On continue en Espagne:

     DERNIÈRE NOUVELLE DE LA COHABITATION EXCEPTIONNELLE EN ESPAGNE

    Neuf loups ont été tués au cours de deux chasses au sanglier dans les limites du parc national et dans l'enceinte de la réserve de chasse régional de Saja - www.fundacionosopardo.org/index.php/organizaciones-conservacionistas-de-cantabria-denuncian-la-muerte-indiscriminada-de-lobos-en-liebana/
    Une cohabitation des plus sereine comme l'affirme les intégristes privé de libre arbitre:
    Depuis l’été dernier, les annonces de morts de loups dans les monts Cantabriques ne cessent d’affluer, dans différents secteurs et surtout dans les Liébana, sans qu’aucune explication ne soit apportée par la Direction générale des montagnes et de la protection de la nature du gouvernement de Cantabrie, ni sur les critères ni sur les quotas établis, de sorte qu’il est impossible de savoir combien de loups ont été tués ces derniers mois.
    "Dans les Picos, les dommages des loups aux bovins battent des records historiques
    Les éleveurs ovins et caprins disparaissant, poussé a se retirer par le loup, celui ci se rabat sur les bovins et équins".
     Comme nous le verront en France très prochainement!
    "Du 1 janvier au 7 novembre 2013, 153 bovins y sont passés pour le seul parc des picos."

     extrait de http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/05/le-loup-en-espagne-en-italie-et-ailleurs.html

     

  6. ouragan26 23/12/2013 à 22:00:28

    " Les espagnols y parviennent, les Italiens aussi et il existe de multiples exemples rien qu'en Europe. I"

    les intègristes pros loups sont tellement bornés qu'il fait reéditer touts les commentaires.

    témognage de 2 bergers Italiens

     Nous sommes par vocation des bergers de brebis. Nous sommes des gens de

    montagne, les porteurs d’une culture, d’une langue ancestrale, d’un héritage millénaire.
    En même temps que les bergers et leurs brebis, c’est la montagne dans son
    ensemble qui est en train de mourir, une culture qui ne saura jamais être remplacée. Les
    loups ne tuent pas seulement des brebis et des veaux. Les loups font disparaître une
    culture, notre culture alpine.

    lire la suite dans: 

    : http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/12/temoignage-de-bergers-italien.html

     La région autour d'Orvieto et San Venanzo est très impactée (Allerona, Castel Giorgio ...)  Un des éleveurs a eu 17 bovins et 4 chevaux tués l'année dernière (37000e) et 12 veaux déjà cette année (dommages 24000e). Les fonds de compensation manquent. Les éleveurs ont déposé une requête.

    Piémont, Lombardie, Toscane, Ombrie ... ils n'en peuvent plus ..

    La longue, longue liste des prédations pour le piémont seulement!!!!!
     
    en savoir plus dans  http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/07/en-italie-tout-va-tres-bien.html
  7. ouragan26 23/12/2013 à 19:37:23

    Un loup a besoin en moyenne de consommer chaque jour 17% de son poids en viande, soit 4 à 5 kg pour un loup européen. Et il n’hésite pas à consommer des fruits, sources de vitamines, et de l’herbe utilisée surtout comme purgatif.( dixit le site de l'état consacré au loup)Soit pour 250 loups fin 2011, 1 tonne de biodiversité par jour, sans compter les restes non consommés, soit entre 2 et 3 tonnes de biodiversité détruite chaque jour! 

    La reproduction est réservée au couple alpha (et parfois au mâle bêta) : il est le seul à s’accoupler et produire des louveteaux afin de limiter les besoins énergétiques de la meute tout en assurant son avenir. Pour empêcher les autres femelles de se reproduire, la femelle alpha devient très agressive et effectue ainsi une véritable castration psychologique des autres femelles dont l’œstrus est alors bloqué. Qu'elle belle vie sociétale que les écolos rêvent de mettre en pratique sur les humains« On ne devrait pas rendre facile et trop avantageux d'avoir des enfants, ce qui pousse à la multiplication des individus inférieurs. Avoir des enfants devrait être un privilège et non un mérite.

    (Expansion et nature, op. cit.)

     http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/06/le-loup-un-animal-merveilleux.html

     

  8. ouragan26 23/12/2013 à 18:58:43

    On recommence 

     

    voici 3 témoignages de bergers qui gardent leurs troupeaux : 

    Passage de l'abstrait au concret 

    Appel au secours 

    il faut le vivre pour le comprendre

     

     Insupportable d’entendre tel jeune éleveur, au bord des larmes, raconter ses jours et ses nuits à monter

    une garde épuisante et inutile parce que le loup, de toute façon, est invisible et quand on s’en rend compte c’est trop tard ; se forcer à manger parce qu’on sait bien sûr qu’il le faut même si on n’en a plus du tout  envie ; se réveiller  en  sursaut  la  nuit  même  lorsqu’on  n’est  plus  en  territoire  du  loup  parce  que  la  peur  est  devenue  la première compagne ; la copine qui finit alors par partir parce que pour elle aussi c’est invivable. 
    Et  pour  tous  :  ne  plus  savoir  parler  de  rien  d’autre  que  ça ; les  gosses  qu’on  ne  voit  pas  grandir  parce qu’on vit en permanence « au cul » du troupeau ; le sentiment d’impuissance et d’inutilité qui vous envahit.

     http://leloupdanslehautdiois.blogspot.fr/2013/06/jusquou-ira-ton.html

    Tout ces gens qui déblatérrent sur les bergers ont totalement perdu leur libre arbitre. 

    A voir le film de la MSALes morsures invisibles 

     

    A voir le reportage de france 2 "dans la gueule du loup" vous y verrez des bergers qui protégent et vivent avec leurs troupeaux subir plusieurs attaques par semaines! 

  9. frey 21/12/2013 à 19:43:43

    laissons vivre tous le monde sur cette terre
  10. anonyme 20/12/2013 à 20:48:08

    Fanninski a dit: ""L’homme a-t-il le droit de détruire une espèce sous prétexte qu’elle ne lui convient pas ?". Ah, grande question que celle-ci, qui nous amène à cette observation légitime : la volonté de l'homme de dominer la nature et surtout de la contrôler.

    Je peux comprendre que les éleveurs n'aiment pas les loups, parce qu'étant carnivores et vivant en meute, ils peuvent "assez facilement" s'attaquer à leurs troupeaux. Mais la question devrait se poser autrement. Pourquoi les loups y parviennent-ils "aussi facilement" ? Parce qu'en majorité les éleveurs ne sont plus des bergers. Il est tellement plus simple pour eux de conduire leurs troupeaux dans les montagnes et de les y laisser sans protection...

    A cette critique, ils nous rétorquent que s'ils devaient "jouer" les bergers, ça reviendrait pour eux à devenir des ermites quelques mois par an. Mais à cela, j'aimerais pouvoir leur répondre que c'est une vie qu'ils ont choisi et que ça fait parti de leur boulot. De plus, avec la technologie à laquelle on a accès de nos jours, la vie d'ermite qu'ils refusent pourrait ressembler à celle que nous avons dans les vallées, mais en mieux : ils seraient au contact même de la nature. Mais la nature...ce n'est pas ça qu'ils veulent. Ce qu'ils veulent c'est le confort et tant pis si cela signifie de délaisser leurs animaux.

    Et là, les loups entrent en jeu. Oui ils sont là, oui ils sont carnivores et donc oui ils sont succeptibles d'attaquer. Mais si les troupeaux étaient protégés par des chiens et plus encore par des hommes, il y aurait peu de risque que les loups attaquent. Pourquoi ? Parce qu'ils ont peur de nous. Ce qu'il faudrait, c'est que les éleveurs arrêtent d'être hypocrites et qu'ils reconnaissent enfin que si les troupeaux sont si vulnérables, c'est seulement parce qu'ils n'ont plus le courage de faire leur travail correctement.

    Le loup a autant le droit que nous, si ce n'est plus, de vivre dans les montagnes et les forêts et d'y vivre comme il l'entend. Car il y est chez lui et il est donc essentiel qu'il y soit protégé, d'autant que la cohabitation entre nos deux espèces est amplement possible. Les espagnols y parviennent, les Italiens aussi et il existe de multiples exemples rien qu'en Europe. Il suffit donc juste d'un peu de bonne volonté.

    Enfin, pour terminer, je souhaiterais préciser deux choses. La première est que si les principales proies du loup (sangliers, chevreuils, etc.) étaient moins chassées par l'homme et surtout de manière moins intensive, les loups n'auraient pas besoin de s'attaquer aux troupeaux pour se nourrir. La deuxième, qui je l'avoue n'engage que moi, est que si on devait éliminer toutes les espèces suceptibles d'être dangereuses, l'homme devrait alors, lui aussi, être éradiqué. "

    Tout est dit. Bravo Fanninski :)