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La France interpellée par Bruxelles sur le sort de l'ortolan, selon les défenseurs des animaux

La France a été mise en demeure par la Commission européenne de répondre d'ici au 25 mars sur le cas de l'ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets et toujours braconné dans les Landes 10 ans après son classement en espèce protégée, ont annoncé lundi les défenseurs des oiseaux

PARIS, 04 mars 2013 (AFP) - La France a été mise en demeure par la Commission européenne de répondre d'ici au 25 mars sur le cas de l'ortolan, oiseau migrateur prisé des gourmets et toujours braconné dans les Landes 10 ans après son classement en espèce protégée, ont annoncé lundi les défenseurs des oiseaux. "Le 25 janvier dernier, la Commission européenne a fait parvenir une mise en demeure aux autorités françaises au motif qu'elles ne luttent pas contre le braconnage et le trafic très lucratif du bruant ortolan (Emberiza hortulana)", a expliqué à l'AFP Pierre Athanaze, président de l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), à l'origine de la plainte."Pour nous c'est une grande victoire. On a apporté toutes les preuves pour dénoncer un braconnage organisé et attester qu'il n'y a pas de lutte contre ce braconnage", a-t-il ajouté. Selon les défenseurs de ce petit moineau, depuis plusieurs années et "à la demande de quelques élus influents, une tolérance totalement illégale, permet aux braconniers landais de capturer vivant ce migrateur lors de son long voyage, pour la consommation". "Avant de finir dans l'assiette, l'oiseau est attrapé, engraissé pendant trois à quatre semaines, dans le noir complet, puis noyé dans un verre dArmagnac avant d'être vendu environ 100 euros pièce à des restaurateurs", a affirmé M. Athanaze. Il a rappelé que "la France avait déjà été condamnée en 1998 pour la non protection de lortolan puis une nouvelle fois en 1999 à une astreinte de 142.425 euros par jour pour mauvaise foi avérée". De son côté, la Ligue de la protection des oiseaux, qui a mené le 8 septembre dernier une action dans les Landes contre les braconniers qui tendent des matoles (pièges supposés traditionnels), estime que 30.000 ortolans sont capturés chaque saison.