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Quatre oursons à baptiser dans les Pyrénées (Mise à jour)

Quatre oursons à baptiser dans les Pyrénées

L'association Pays de l'Ours - Adet a lancé un appel aux sympathisants du plantigrade pour trouver un nom aux quatre oursons - trois femelles et un mâle - nés en 2010 dans les Pyrénées. Une belle initiative relayée sur 30millionsdamis.fr.

L’association Pays de l’Ours - Adet a lancé un appel aux sympathisants du plantigrade pour trouver un nom aux quatre oursons - trois femelles et un mâle - nés en 2010 dans les Pyrénées. Une belle initiative relayée sur 30millionsdamis.fr. Quatre oursons à baptiser dans les PyrénéesMise à jour (10/11/11) : Les oursons sont baptisés ! Quatre noms ont en effet été choisis parmi les 33 000 propositions envoyées par les internautes. Les oursons de Caramelles ont été prénommés "Plume" pour la femelle et "Pelut" - "poilu" en occitan - pour le mâle. Quant aux petites femelles de Bambou, elles seront désormais appelées "Floreta" et "Fadeta", noms qui signifient respectivement "petite fleur" et "petite fée". C’est la première fois que des nom occitans sont retenus, les ours des Pyrénées ayant jusqu’à aujourd’hui des noms à consonances française, espagnole ou slovène. D’un côté, deux oursons femelles nés des amours de Bambou et Pyros. De l’autre, deux oursons issus de la rencontre entre Caramelles et... Pyros. Quatre petits oursons nés du même père, dont l’âge est estimé à presque deux ans, qui cherchent aujourd’hui un nom de baptême. L’association Pays de l’Ours - Adet, qui milite pour la restauration de la population des ours dans les Pyrénées, a lancé un appel populaire (22/9/11) qui a déjà recueilli plus de... 20 000 propositions ! L’ours : un animal populaire Un succès confirmé par Alain Reynes, directeur de l'association Pays de l'Ours-Adet : « C’est incroyable de voir à quel point les gens s’investissent dans ce projet. Peut-être parce que nous n’avons donné aucune consigne, et que chacun est libre d’inscrire son nom préféré ! » Mais aussi « parce que l’ours est un animal populaire, et que c’est une façon pour les gens de se l’approprier », confie Alain Reynes. C’est la troisième fois que cette association demande au public de contribuer à baptiser des oursons nés dans les Pyrénées françaises ou espagnoles. Une initiative qui n’a rien d’excentrique : « Les ours sont toujours identifiés, rappelle Alain Reynes. Leur donner des noms permet de les suivre en milieu naturel et contribue à attirer l’attention sur ces animaux sympathiques, qui ont toute leur place dans les Pyrénées. » « Coup de cÅ“ur » Un jury décidera des noms retenus pour les petits de Pyros : « Nous choisirons au coup de cÅ“ur », précise Alain Reynes. Et de conclure malicieusement : « Les opposants à la présence des ours dans les Pyrénées sont les premiers à... les appeler par leurs noms ! » Pour contribuer à cette opération, rendez-vous sur le site dédié

Photo : © Conselh Generau d’Aran

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  1. Fanninski 14/11/2011 à 13:11:13

     

    Salut Calculmental

     

    Je souhaiterai réagir à ton commentaire.

     

    Déjà, deux corrections :

    Même s'il est vrai que les ours des Pyrénées ont été constamment chassés et tués, ils n'ont pas été éliminé il y a "fort longtemps" comme tu le dis.

    En effet, Cannelle, le dernier ours femelle des Pyrénées a été tuée en 2004 seulement. Il n'y aura donc plus d'ours "pure souche". De plus, le dernier mâle, Camille, est probablement mort en 2010.

    Tout ceci n'était donc pas il y a si longtemps. 

    Ensuite, tu dis "laissez donc les ours là où ils sont dans leurs forêts roumaines". Or, les ours introduits en 1996/1997 et en 2006 dans les Pyrénées (les seuls qui ont été introduits) proviennent de Slovénie, et non pas de Roumanie.

     

    Bon, tout ceci, je le reconnais, ne fait pas avancer le débat sur l'introduction ou non d'ours d'origine étrangère dans les Pyrénées. 

    Là, tes arguments en faveur du non sont simples : il s'agit d'un "genre d'expérience criminel et irresponsable".

    - "Ils seront massacrés sans état d'âme par les riverains et les éleveurs"

    - "personne n'a pensé aux animaux eux-même"

    Mais justement, le bien-être des ours a toujours été au coeur du débat.

    http://www.carnivores-rapaces.org/Ours/ourscentrales/choix.htm

    Sur cette page sont détaillées les différentes raisons qui ont motivé le choix des ours slovènes.

    Ainsi, tu peux voir qu'ils ont été choisis justement car ils se rapprochaient le plus des ours des Pyrénées, et ce à tous les niveaux : écologique (ils occupent le même biotope), génétique (très proches), sanitaire (pas de maladie), etc.

    Par conséquent, après leur réintroduction, ils ont été capables de s'adapter très facilement.

    Ils ont donc peut-être été stressés pendant le voyage, mais il n'y a pas eu de problème à l'arrivée.

     

    D'autre part, tu sous-entends que les réintroduire ce n'est que les livrer à la folie meurtrière des hommes.

    Bien sûr, il y a un risque ; le braconnage existe et existera probablement toujours. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que les ours qui ont été introduits en 1996/1997, et en 2006, étaient destinés à mourir, puisque la Slovénie régule chaque année l'espèce en chassant quelques individus.

    On a donc juste donner une seconde chance à ces ours, qui, eux, vont être une seconde chance pour les Pyrénées. Car les ours font partie de ce milieu, et ce milieu a besoin d'eux pour s'autoréguler.

    En effet, les grands prédateurs manquent dans les Pyrénées pour réguler les populations de sanglier ou de chevreuil par exemple.

    Si cela t'interesse : 

    http://manuel.neree.free.fr/pages/oursweb/oursweb.htm 

    Même si ce site n'est pas à jour, il est très intéressant à tous les niveaux. Pour l'impact écologique de l'ours : II / c)

    Enfin, je souhaiterai revenir sur la mise en danger des ours, à cause des populations locales (riverains, éleveurs).

    Depuis les réintroductions de 1996/1997 et de 2006, plusieurs ours mâles et femelles ont été tués, accidentellement ou non. 

    Cependant, grâce aux naissances, l'espèce survit encore. 

    http://www.buvettedesalpages.be/effectifs-population-ours-des-pyrenees.html

     

    Donc bien sûr il y a un risque, mais un risque qu'il faut tenter. C'est pour ça que parallèlement, il ne faut pas stopper les campagnes de sensibilisation, pour amener les gens à comprendre l'utilité de l'ours et sa non-dangerosité.

     

    Cordialement, 

     

     

  2. calculmental 10/11/2011 à 18:35:45

    Je ne crois pas bon de remettre des ours dans les Pyrénnées ce sont des animaux qui ont été éliminés il y a fort longtemps,

    les raisons de cette élimination ont certes été oubliées aujourd'hui, mais il est fort à parier qu'elles ressurgiront bientôt au détriment des animaux réimplantés dans ces forêts.

    Ils seront massacrés sans état d'âme par les riverains et les éleveurs, par les chasseurs et toute personne qui craindra leur présence.

     

    Je crois que c'est un coup de communication écologiste inutile et barbare de les avoir réintroduits, personne n'a pensé aux animaux eux-mêmes.

    les arracher à leur forêt d'origine pour les parachuter dans un endroit inconnu ne les amènera qu'à se frotter un jour ou l'autre aux humains et à leurs dépends ils seront à nouveau exterminés.

     

    Je trouve irresponsable ce genre d'expérience criminel et irresponsable.

    laissez donc les ours là où ils sont dans leurs forêts roumaines