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Débat

Zoothérapie, kézako ?

Zoothérapie, kézako ?

Chiens, chats, ânes et même boucs sont de plus en plus sollicités pour aider la science à soigner les humains. La zoothérapie permet à des médecins, psychologues ou psychomotriciens de recourir aux animaux pour mieux traiter leurs patients. 30millionsdamis.fr fait le point.

Chiens, chats, ânes et même boucs sont de plus en plus sollicités pour aider la science à soigner les humains. La zoothérapie permet à des médecins, psychologues ou psychomotriciens de recourir aux animaux pour mieux traiter leurs patients. 30millionsdamis.fr fait le point. ZoothérapieLa médiation animale ou la thérapie assistée par l'animal - communément appelées « zoothérapie » - tiennent pour acquis que la présence d'un animal auprès de l'Homme est bénéfique pour la santé. De cette idée ont découlé ces dernières années de nombreuses applications dans plusieurs disciplines : les professionnels de la santé, du social et de l'enseignement spécialisé ont peu à peu intégré l’animal au cœur des thérapies et des traitements qu’ils appliquent à leurs patients. « Tout part de l’être humain et de sa pathologie, précise François Beiger, directeur général de l’Institut Français de Zoothérapie (IFZ), psychanalyste en relation humain/animal, éthologue et ethnologue. L’animal vient en complément. » Un large champ d’action

Enfants autistes, adolescents angoissés, adultes en situation d’inadaptation sociale, personnes âgées atteintes de maladies graves... Les domaines où les animaux viennent en soutien des solutions médicales dites conventionnelles, sont nombreux : « L’animal est utilisé comme un médiateur, explique François Beiger. Il nous aide à entrer en contact avec le patient. » Sa présence permettrait donc de travailler sur différents aspects de la personnalité, comme la confiance en soi, le langage, la gestuelle ou encore la mémoire. « Une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer sera plus encline à promener un chien qu’à sortir seule », indique le scientifique. Une vision partagée par Sandrine Otsmane, comportementaliste et spécialiste des relations homme/animal. « Une personne âgée acceptera de se préparer plus facilement lorsqu’elle sait qu’un animal va lui rendre visite » explique-t-elle. Le directeur l’IFZ sollicite des chiens, des chats, des chevaux, des ânes... et même des boucs ! Mais attention : si de nombreuses espèces se prêtent à l’exercice, cela ne signifie pas que tous les animaux peuvent remplir ce rôle. « Les enfants autistes peuvent se montrer brusques et bruyants. Les chats que nous choisissons sont donc habitués, dès leur plus jeune âge, aux bruits, aux déplacements, aux mouvements » explique Sandrine Otsmane. « Ceux qui ont peur des chiens peuvent être apaisés par un chat, poursuit la jeune femme. Les félins ne cherchent pas toujours le contact, et leur présence suffit à attirer le regard et l’attention. » Des découvertes de plus en plus fascinantes

Il y a quelques années, une étude révélait que la présence quotidienne d'un animal de compagnie réduisait le rythme cardiaque de personnes sujettes au stress ou à l’hypertension. En Grande-Bretagne, une école primaire située à Tamworth teste actuellement une nouvelle méthode pour le moins originale : lors des séances de lecture à haute voix, un lévrier répondant au nom de Danny est présent. Le but de cette expérience ? Faire progresser la diction des petits, qui ont envie de raconter des histoires à ce « chien de lecture », sans craindre son jugement ou ses moqueries. En médecine, l’apport de l’animal semble intéresser de plus en plus les spécialistes. Une récente étude publiée par le professeur Olivier Cussenot, urologue à l’hôpital Tenon, à Paris, indique que les chiens auraient des aptitudes pour reconnaître les échantillons d’urine provenant de malades du cancer de la prostate. Le résultat est éloquent : sur 66 malades, dont 33 malades, Aspirant - le malinois spécialement formé pour ces travaux scientifiques - en a identifié 30, soit 91 % des cas : « Aucun test n'atteint de telles performances », déclare le professeur Cussenot à l’AFP (26/1/11). La Fondation, en lien avec l’émission 30 Millions d’Amis, a été l’une des premières en France à valoriser les bienfaits de la présence animale sur la santé humaine. Elle se félicite de ces différentes expériences qui témoignent de la grande place qu'occupe aujourd'hui, à juste titre, l’animal dans notre vie quotidienne, elle qui milite depuis de très nombreuses années en faveur d’une présence accrue des animaux en maison de retraite, en milieu hospitalier et auprès d’enfants en difficulté. « Parce qu’il apporte du bonheur, de la gaieté, de l’énergie aussi, l’animal est bien plus qu’un compagnon : il aide à vivre et à guérir », conclut Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d’Amis.