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Interview

Irène Frain : « L'homme est un super prédateur pour les animaux »

Chaque mois, la Fondation 30 Millions d'Amis donne la parole à une personnalité impliquée dans la protection des animaux et de la nature. L'écrivain et journaliste Irène Frain revient sur sa rencontre avec le peuple Bishnoï au Rajasthan, qui vit en parfaite harmonie avec les animaux sauvages, et dont l’histoire séculaire lui a inspiré son nouvel ouvrage, "La Forêt des 29" (Ed. Michel Lafon).

Irène FrainFondation 30 millions d’Amis : Qu’est-ce qui vous a le plus ému chez les Bishnoïs, considérés comme les pionniers de l’écologie ?
Irène Frain :
Dans chaque acte quotidien, dans chaque geste de tous les jours, il y un authentique respect pour le vivant. D’une part pour le végétal, les Bishnoïs prohibant notamment la coupe des arbres. Et d’autre part pour l’animal : ils vivent entourés de gazelles, d’antilopes, de paons. Ils considèrent - à juste titre - que les animaux sont les régulateurs de l’écosystème. Ils font confiance à chaque être vivant pour remplir son rôle. Ils vivent en complète empathie avec le monde animal, sans qu’il ne s’agisse d’une posture ou de l’application d’un principe. C’est fabuleux de voir à quel point cela est intégré dans leur manière de vivre. F30MA : Votre enquête vous a permis d’aller au plus près de cette communauté. Que retiendrez-vous de cette rencontre ?
I. F. :
Je me suis rendue pendant un mois au Rajasthan, dans le nord de l’Inde, plus précisément dans les villes de Jodhpur et Bikaner. J’ai pu constater par moi-même à quel point les Bishnoïs étaient fidèles à leurs idées, et comme ils vivaient en fusion avec la nature et les écosystèmes. Mais un autre aspect m’a étonnée : ce sont des gens d’une grande sérénité, et c’est peut-être cela qui m’a le plus touchée. F30MA : Vous êtes membre du jury du <link acces-special actualites detail article _blank lienrouge2 littéraire>Prix littéraire 30 Millions d’Amis, et ce n’est pas votre premier ouvrage consacré aux animaux. Quel impact ont-ils dans votre vie ?
I. F. :
J’ai eu un chat nommé Queenie, qui m’a malheureusement quittée il y a un peu plus d’un an. Je n’ai pas encore réussi à le remplacer… J’ai une véritable passion pour les chats. Je sais que je ne suis pas très originale, car les écrivains aiment s’entourer de félins ! Queenie remplissait son « métier de chat » : elle chassait les rats et les souris, ramenait des lapins… Et participait donc à maintenir l’équilibre entre les espèces, à l’instar des paons qui nous débarrassent des serpents venimeux. Mon chat était dans ce que j’appelle « la chaîne de la vie ». C’est cet équilibre qui me fait réfléchir aux liens qui unissent l’homme et les animaux. L’homme est un super prédateur qui s’en prend à tous les animaux pour montrer sa supériorité, tandis que les animaux, eux, vivent en respectant l’équilibre de la nature. « La Forêt des 29 » Editions Michel Lafon
Février 2011
464 pages
Prix indicatif : 20 euros Photo : © Irène Frain

Extrait du reportage 30 Millions d'Amis diffusé le 5/09/10 (Vidéo iPhone)

Commenter

  1. creucreu 04/03/2011 à 13:24:38

    Après avoir vu l'extrait du reportage, je me rend compte d'une chose: ce sont les peuples et les populations les plus démunis, ceux qui ne demandent rien à personne et qui parfois, payent les conséquences des actes des populations plus aisées, qui savent le mieux vivrent en harmonie avec la Nature et les animaux. Ils les respectent, alors que nous, nous avons toujours besoin de plus, besoin de tuer et de voir le sang sur nos mains pour avoir l'impression de dominer le monde. Si nous prenions exemple sur les Bishnois par exemple, beaucoup de choses seraient modifiées ...