Fondation 30 Millions d'Amis

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La Ferme des Aubris, un havre de paix pour les équidés maltraités ou abandonnés

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Refuge "la Tuilerie" un havre de paix pour les animaux sortis de l'enfer

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Sensibiliser grâce à la photographie

Sensibiliser grâce à la photographie

Chaque mois, la Fondation 30 Millions d'Amis donne la parole à une personnalité impliquée dans la protection des animaux et de la nature. Emmanuelle Grundmann, qui fut la plus jeune primatologue de France, témoigne de son engagement, indissociable de l'image.

Chaque mois, la Fondation 30 Millions d'Amis donne la parole à une personnalité impliquée dans la protection des animaux et de la nature. Emmanuelle Grundmann, qui fut la plus jeune primatologue de France, témoigne de son engagement, indissociable de l’image. Emmanuelle GrundmannFondation 30 Millions d’Amis : Vous êtes une scientifique et pourtant, votre travail a toujours été étroitement lié à la photographie. Emmanuelle Grundmann : J’ai toujours ressenti une grande fascination pour la photo. Pour moi, c’est la base de la sensibilisation en matière de protection animale : le pouvoir de l’image. Dans les livres que rapportait mon grand-père qui travaillait dans une imprimerie, j’étais captivée par les ouvrages montrant les espèces animales photographiées dans leur milieu naturel. Mon travail avec Cyril [Ruoso - photographe animalier, NDLR] permet à la fois de faire rêver les gens mais aussi de susciter l’indignation. Certaines images provoquent leur colère et les font réagir. C’est le début d’une prise de conscience. F30MA : Vous donnez de nombreuses conférences. Pensez-vous que le public est aujourd’hui plus sensible au sort des animaux ? E.G. : Ces conférences sont de grands moments d’échange avec le public. Je suis parfois très surprise par la qualité des questions qui me sont posées, et qui nourrissent mes propres réflexions. Les personnes que je rencontre sont le plus souvent déjà alertées sur les dangers qui guettent notre planète. Ce que je remarque en revanche, c’est que de plus en plus de gens cherchent des solutions et veulent changer les comportements. Ils se sentent plus concernés, et c’est une bonne chose ! F30MA : Quel souvenir marquant conservez-vous de vos recherches sur le terrain ? E.G. : Ma rencontre avec les orangs-outans, au milieu des années 1990. J’avais 25 ans et je suis partie seule sur l’île de Bornéo, en Indonésie, pour commencer ma thèse. Après plusieurs heures de pistes, le chauffeur du camion m’a déposée en pleine forêt au milieu d’un centre de réhabilitation des orangs-outans victimes du braconnage et de trafic. Je devais étudier la façon dont les individus réintroduits se débrouillaient et proposer des améliorations au projet. J'étais tellement heureuse d'avoir pu réaliser mon rêve d’enfant et de me retrouver dans la forêt tropicale avec ces grands singes. Là, j’ai pu constater tous les méfaits de l'exploitation forestière et de l'avancée du palmier à huile. J’ai alors décidé de faire de la sensibilisation.Oops, an error occurred! Code: 202403281242400b396c23

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Le site officiel d'Emmanuelle Grundmann et Cyril Ruoso



Photos : © Cyril Ruoso